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Critique de gouelan


Jenna est une adolescente qui cherche les traces de sa mère, Alice, disparue lorsqu'elle avait trois ans.

Les notes du carnet d'Alice, laissé à sa fille, recoupent ses observations sur la tristesse des éléphants. On a l'impression que pour retrouver le fil de cette histoire il faut suivre les éléphants. Suivre leurs traces pour apprendre le deuil, la séparation, la souffrance mais aussi l'amour, le lien indéfectible, leur grande sagesse et la violence des hommes qui ne savent pas les écouter.
De leurs pattes, ils piétinent celui qui blesse, qui tue. De leurs trompes, ils caressent, et jouent comme des enfants dans une baignoire. Leurs pattes peuvent se faire aussi douces que le duvet d'un oisillon pour consoler. Ils n'oublient jamais mais savent pardonner. Ils savent aussi quand la tristesse doit laisser la place à la vie.

Jenna ne sera pas seule dans cette enquête pleine de rebondissements. Une voyante aux cheveux couleur barbe à papa et un détective privé qui se noie dans l'alcool seront ses acolytes.

Une histoire improbable ? Il suffit d'y croire un peu et tout est possible.

Je connais une personne passionnée depuis son enfance par les éléphants, qui sera ravie de lire ce roman choral, où tour à tour les différents personnages nous dévoilent une partie de l'histoire et nous embarquent vers une fin inattendue.

Un roman sur le deuil, plein de tendresse, un roman sur les éléphants, pour nous les rendre encore plus sympathiques, et plus précieux. Un roman sur la perte, la douleur. Un roman qui ouvre une autre porte mais je n'en dirai pas plus.

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