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Critique de Nastie92


La quatrième de couverture nous dit : "Anna est une "enfant-médicament". Elle seule peut sauver sa soeur. Mais Anna ne veut plus se sacrifier..."
Jodi Picoult s'est inspirée d'un fait réel pour écrire son roman. Un texte fort, un livre dont les pages se tournent toutes seules et que je n'ai pas pu lâcher une fois commencé.
On vit avec la famille Fitzgerald, on partage les espoirs et les peines des uns et des autres tout au long d'un récit très habilement construit qui donne la parole tour à tour à chacun.
Jodi Picoult fait vivre des personnages très crédibles, dont la psychologie se révèle au fil de l'histoire. Mais surtout, elle a créé des relations entre eux formidables de justesse : le père avec chacun de ses trois enfants (Jesse le fils aîné, Kate la fille malade et Anna le plus jeune), la mère également avec chacun des enfants, les parents entre eux. L'ensemble donne un portrait très réaliste d'une famille "normale" confrontée à des évènements extraordinaires.
Les personnages extérieurs, notamment l'avocat, sont un peu moins réussis, mais cela n'a en rien gâché mon plaisir de lecture.
Jodi Picoult ne juge pas, elle ne prend pas position, elle expose les faits : au lecteur de se forger son opinion. Et l'on ne peut pas rester extérieur à cette histoire. On se projette forcément dans la situation de la famille Fitzgerald, et l'on se demande ce que l'on aurait fait à la place des parents, jusqu'où on aurait été prêt à aller pour sauver son enfant malade.
Voilà donc une lecture forte, une histoire qui ébranle, mais qui n'est jamais lourde car l'auteur a su garder un humour constant, humour qui fait du bien et permet d'alléger un récit qui aurait été sinon très pesant.
Je n'ai qu'un seul regret : que Jodi Picoult ait trop romancé la narration. de petites choses au début, de petits riens que je ne trouve pas aussi justes que le reste, puis des éléments plus importants, des personnages qui commencent à sonner un peu faux, jusqu'à la fin qui est carrément artificielle et tire-larmes. C'est vraiment dommage : si la justesse du début avait été conservée tout au long du récit, Jodi Picoult aurait écrit un livre exceptionnel.
Un dernier mot pour la couverture : totalement cucul la praline ! J'ai rarement vu une illustration aussi mal choisie, et surtout aussi peu en adéquation avec le contenu.
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