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Critique de Cricri08


Les quatre-vingt-dix secondes qui ont suffi à la Montage Pelée, le 8 mai 1902, pour tuer 30,000 personnes … Alors que la vie se déroulait presque normalement (malgré les cendres et les pierres projetées par le volcan) la Montagne se préparait, regardant nonchalamment les existences qu'elle allait briser.
Othello est sur le point de participer à un duel pour l'amour de sa bien aimée Louise, sa mère Lucie va voir son galant Cyparis en prison, Marius Hurard aimerait faire paraître le dernier numéro de son journal Les Colonies, …
Quant à l'évacuation de la population, hors de question : il ne faut pas affoler les foules et si on évacue les noirs vont rester et donc voter à la prochaine élection … Ils risqueraient de faire gagner leur candidat !
Saint-Pierre n'est pas forcément décrite d'une manière très plaisante, une sorte de « fille du port, les jambes ouvertes à tous les embruns », mais l'atmosphère coloniale (la répartition de la population) et le statut de ville commerciale sont bien rendus.
Finalement, un roman bien documenté mais je n'ai pas été touchée par l'écriture ni par le choix de l'auteur de personnifier la montagne Pelée.
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