Céline Dion - La Vraie histoire

Elle a toujours été extrêmement gentille et disponible à mon égard. Peut-être parce que j’imite Whitney Houston et qu’elle a toujours adoré Whitney ! Céline me demandait régulièrement cette imitation et elle avait les larmes aux yeux quand elle m’écoutait chanter. »

« Aujourd’hui, le souci pour Céline est de parvenir à retrouver des personnes de confiance, poursuit Roeben. Elle se rend compte qu’elle est entourée principalement de gens qu’elle paie, des assistantes, des employées de maison, des avocats. Des gens qui sont pour elle comme des “pom-pom girls”. Elle doit se sentir extrêmement seule », soupire Scott.

« Selon mes infos, Céline ne ment pas quand elle dit qu’elle souffre de spasmes musculaires… Il y a des jours où, lorsqu’elle se réveille le matin, elle n’est pas bien du tout et d’autres où elle se sentirait à 100 % de ses capacités. De ce que j’ai entendu dire, je peux vous assurer que sa voix magique est toujours bel et bien là ! Mais ses problèmes de santé ne sont pas seulement physiques.

De nouvelles photos des deux venaient de paraître et on lui demandait si elle était en amour. Avant de répondre, Céline s’est tournée vers son équipe et leur a dit : “Je savais que ça allait mordre à l’hameçon, je savais que ça allait fonctionner, ces photos-là.” Le regard qu’elle a eu vers son équipe, je m’en souviens bien ! C’était calculé. On sait très bien aujourd’hui qu’il ne s’est rien passé entre eux, puisqu’ils ont clarifié. Peut-être était-ce une façon de montrer qu’elle était encore vivante. »

Elle n’est pas seulement cette mère poule qui dort avec eux toutes les nuits dans un immense lit et les éduque « à l’instinct », passe ses jours off avec eux en pyjama, mais une femme que des gens attendent des heures en bas d’un palace tout en parsemant son chemin de pétales de rose, des gens qu’elle ne connaît pas mais qui l’appellent par son prénom dès qu’elle sort.

Elle pourrait se changer sans arrêt ; rentrer dans des robes est pour elle comme entrer dans des personnages. Elle affirme même se moquer du regard des gens : « On ne peut pas plaire à tout le monde, certains aimeront, d’autres moins. »

Il semble que lorsqu’une personne fait le deuil de l’amour de sa vie, elle traverse une sorte d’adolescence. C’est exactement ce qui est en train de se passer pour Céline, d’autant qu’elle n’a pas eu d’adolescence, expliquent les psys convoqués dans les journaux, qui s’inquiètent. N’est-il pas normal qu’elle veuille rattraper la jeunesse qu’elle n’a jamais vraiment vécue ?

Drôle de séquence qui émeut autant qu’elle dérange… On a beau s’appeler Céline Dion et répéter à l’envi que sa vie est un « livre ouvert », n’y a-t-il pas une façon plus intime de faire son deuil ? À moins qu’il ne s’agisse d’une forme de thérapie. « La scène me soulage, a-t-elle coutume de dire, c’est ma maison. J’ai passé trente ans de ma vie sur les planches, à sentir tous les clous sur les scènes des quatre coins du monde. »

Ils applaudissent le conte de fées, l’amour qui dure et se défie de tout : la différence d’âge, les drames, la maladie. Ils applaudissent une success story qui leur a fait croire que tout était possible… Et quand le cercueil de René quitte l’église, porté par ses trois fils (René-Charles, Patrick, Jean-Pierre) et son frère André, fusent dans l’assistance des « On t’aime, René » qui sont autant de « On t’aime, Céline ».

« Les enfants, ça n’obéit pas, ça imite », nous explique sa sœur Claudette. De fait, Céline a de qui tenir. Elle se tient droite comme Thérèse, qui, malgré ses 89 ans et la perte récente de son fils, ne vacille pas. Comme Linda, qui n’a pas eu d’enfants mais s’est occupée des jumeaux et de René-Charles en seconde maman.