Citations sur La Petite Bédéthèque des Savoirs, tome 8 : Le tatouage (20)
Au siècle des Lumières, les navigateurs français et anglais s'entourent de savants qui étudient cette coutume exotique et l'immortalisent sur papier en reproduisant plus ou moins fidèlement les motifs observés.
Le métier de tatoueur fut très longtemps un métier itinérant. Les tatoueurs exerçaient leur art en suivant le plus souvent les foires ou les cirques et officiaient généralement à la sauvette dans les rues, les tavernes ou sur les bateaux. Les premières boutiques de tatouage datent en réalité de la fin du XIXe siècle. Elles étaient toutes établies dans des villes portuaires comme New York, Amsterdam, Rotterdam, Copenhague, ou dans des villes facilement accessibles par voie fluviale comme Londres. Ces salons, appréciés principalement des marins, étaient le plus souvent des arrière salles de bouges interlopes.
Il n'est pas inintéressant de savoir que les techniques de plus en plus efficaces de "détatouage" par le laser sont encore plus douloureuses que le tatouage lui-même.
En attendant avec vos histoires, vous m'avez fait voyager.
[À partir des années 1960] La symbolique laisse alors la place à l'esthétique.
Certains dessins indiquent de manière occulte le parcours de leur propriétaire.
Biribi. Un terme générique qui désigne l'ensemble de l'instrument répressif de l'armée française en vigueur depuis 1832 en Algérie, puis au Maroc et en Tunisie.
Je suis un dur, un vrai, un tatoué ! Des bataillons d'Afrique, je porte la marque de fabrique.
Au tournant du XIXe et du XXe siècle, pour être un vrai de vrai, le mauvais garçon français se devait d'être naze et bousillé, soit, traduit de l'argot, syphilitique et tatoué.
Depuis sa réintroduction à la suite des grandes explorations maritimes, puis des expéditions scientifiques dans les mers du Sud, le tatouage a en effet vite glissé de la peau des matafs à celle des mauvais garçons.