L'écharpe oubliée

Un très beau roman que j'ai eu plaisir à lire, merci aux Éditions City et Eric Poupet pour la confiance qu'ils m'accordent.
D'emblée, je me suis attachée aux personnages, j'ai beaucoup aimé Claire qui est un personnage emphatique et Henri qui est totalement à l'opposé de Claire.
J'ai eu l'impression de les connaitre, on les accompagne tout au long du roman.
Claire est graphothérapeute mais en plus de son métier est bénévole dans une association où elle rend visite aux personnes malades et âgées, et elle va se prendre d'affection pour Henri, qui n'a qu'une seule envie mourir, de fils en aiguille les deux vont apprendre à se connaitre et se confier chacun leur tour.
Ce roman parle de deuil, de fin de vie, de bienveillance envers nos aïeux.
Laure a su me toucher avec sa plume et ses mots
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Un roman que je qualifierais de bienveillant et optimiste malgré le sujet principal : l'accompagnement bénévole des personnes en fin de vie. Claire qui est grapho-thérapeute essaie de se reconstruire et de combler sa solitude après le décès brutal de son mari. Tout tourne autour de l'accompagnement de l'être souffrant ; l'auteure arrive à nous faire entendre que la résilience passe aussi par l'attention et le soin apporté à l'Autre. le sujet est sérieux, voire "plombant", mais Laure de Pierrefeu nous livre un récit positif, facile à lire, avec un petit essai peu concluant de suspens, là où ce n'était pas absolument nécessaire.

L'écharpe oubliée est un livre plein d'émotion et de tendresse traitant de la fin de vie.
Que ce soit pour Henri, le vieux monsieur qui veut bien mourir mais pas tout de suite et qu'une fois apaisé ou Hugo, le jeune garçon ayant facialement des problèmes de lecture, « mais pas que » on sent chez Claire la volonté d'être attentive aux autres. Avec Henri, elle est bénévole, avec Hugo, elle exerce son métier; deux facettes de la vie d'une femme avec la bienveillance comme trait d'union.
De par le sujet traité, ce livre pourrait nous mettre mal à l'aise Il n'en est rien, la tendresse agit comme un anesthésiant n'enlevant rien à la conscience.
Le style est simple et agréable.
Un très bon livre

Avec L'écharpe oubliée, j'ai plongé dans une parenthèse si douce qu'elle m'a même paru trop courte. J'étais bien en compagnie de Claire, si généreuse, si humaine qu'elle donne aux autres avant de recréer sa propre vie.

Devenue veuve brutalement, elle aurait pu sombrer mais c'est dans le lien aux autres qu'elle a survécu. Ces autres sont ses petits patients qu'elle reçoit au cabinet, graphothérapeute, elle soigne aussi bien l'âme que la main qui écrit. J'ai beaucoup aimé la découverte de ce métier dont je ne connaissais rien, les différents patients de Claire livrent des histoires très touchantes. Et puis, Claire consacre aussi une journée par semaine à des malades en fin de vie, bénévole, elle s'assoit auprès d'eux comme présence silencieuse ou pour discuter. le but est juste de permettre à ces personnes de ne pas vivre leurs derniers temps dans la solitude.

On pourrait croire Claire tout en générosité mais la beauté de ce roman c'est aussi de découvrir ce que ces échanges lui apportent à elle-même et comment notamment un vieil homme va lui donner de l'allant. Elle accompagne ce monsieur dans une conclusion de vie qui le mènera à poser la culpabilité de toute une vie, un fardeau bien lourd pour un récit de vie si touchant.

Ce roman est vraiment beau, c'est le roman du lien, du lien humain que Laure de Pierrefeu évoque avec beaucoup de noblesse et de pudeur. C'était une lecture si douce que j'ai eu moi aussi envie de me resouder à l'humain comme le fait Claire. Parce que nous ne serions pas humains sans ces liens. Un roman tout en émotion pour un bien joli moment de lecture.
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"On ne meurt que vivant..."

Claire, veuve depuis 2 ans, graphothérapeute, est bénévole dans un service de soins palliatifs.
Au décours d'une visite, elle fait une rencontre qui va l'amener à sortir de son rôle.
Henri, est au crépuscule de sa vie, mais ne semble pas encore prêt à lâcher...
Un second roman pour l'auteure dont l'origine réside dans une expérience personnelle de bénévole auprès de personnes en fin de vie.
Une histoire forte et pleine d'émotion ou l'expérience donne du volume au récit.
On se retrouve plongé dans le quotidien d'un service de soins palliatifs, en immersion avec les bénévoles.
L'auteure met un coup de projecteur sur ses hommes et ses femmes qui accompagnent jusqu'au dernier voyage.
Elle pose des mots rassurants et apaisants sur la mort, un sujet délicat...
Des sentiments profonds, une plume fluide, beaucoup de sensibilité.
J'ai beaucoup aimé l'histoire parallèle de cette graphothérapeute qui aide des enfants en souffrance. Elle donne du relief au personnage de Claire et permet de souffler un peu, même si elle va devoir s'accrocher...
Un bon roman, juste et poignant que j'ai apprécié.

Bonjour mes amis,
Je viens de terminer un très beau roman, mais tirée d'une histoire vraie, en partie, L'écharpe oubliée de Laure de Pierrefeu, premier livre que je lis de cet auteur, reçu lors d'un échange de colis !
Dès le début, j'ai fait connaissance de Claire, veuve depuis 2 ans, qui est psychothérapeute graph thérapeute.
Claire s'occupe d'enfants qui ont des difficultés à écrire, comme Hugo, son petit patient, qu'elle aime beaucoup, elle a la douceur et la compréhension qu'il faut, et une fois par semaine Claire et bénévole, dans un centre de soins palliatifs, et là encore l'empathie de Claire, joue beaucoup, surtout lors de sa rencontre avec Henri, 91 ans, qui s'accroche à la vie, car un secret, que Claire aide à résoudre, le soulage et le fait partir en paix !
Que d'émotions dans ce livre, très bien écrit, sans mélodrame mais avec justesse !
De ces discussions avec Henri, presque filial, Claire parvient à revivre !
L'auteur a décrit ses personnages avec beaucoup d'amour, de vérité, et de psychologie !
La fin m'a donné les larmes aux yeux, çà doit être dur, je pense, de voir la mort de si près, je ne sais si je pourrais le faire, il ne faut pas s'attacher, pas facile !
Très beau roman, je le recommande !
Je mets 5 étoiles.
Votre Martine
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"En réalité ,le mourant n'existe pas. Il y a des vivants et il y a des morts.On ne meurt que vivant."
Dans cette unité de soins palliatifs il y a de nombreux bénévoles qui se relaient au chevet des malades.C'est un milieu très humain.
J'ai beaucoup apprécié la tendresse de Claire pour ces hommes et ces femmes mais aussi celle pour ses patients comme Hugo.
Et la route reste ouverte pour Claire...

Ce récit m'a beaucoup touchée car il aborde la fin de vie, souvent abordée de manière austère. On pense à la mort en général mais moins à la sienne et celle de ses proches. A travers plusieurs personnages touchants, on est transporté dans des histoires de vies et des secrets passionnants. Loin d'être un récit triste et larmoyant, on est transporté par le dynamise du personnage principal.

Lecture un peu décevante pour ce roman qui pourtant partait d'une belle histoire.
Claire est bénévole dans un centre de soins palliatifs. Un jour, elle y rencontre un homme énigmatique, à qui elle s'attache au point d'accepter d'aller dans son ancienne maison, pour récupérer des documents auxquels il tient particulièrement. Effectivement, comme l'indique la 4ème de couverture, c'est le secret dans L Histoire...
Au milieu de tout cela, Claire évoque son récent veuvage, ses efforts pour y faire face. On la sent d'une grande force et d'une grande douceur dans son métier de graphothérapeute. Finalement c'est un personnage attachant.

C'est l'écriture qui finalement m'a déçue, car elle est trop facile. On a vraiment l'impression que l'autrice parle d'elle, ce qui en soi n'est pas gênant, mais c'est un peu comme une ado qui rédige son journal. C'est tellement facile ; le rythme est tellement saccadé que je n'ai pas vraiment pu ressentir d'émotion. Pourtant, il pourrait y en avoir, de belles. J'ai tout de même été touchée en lisant en post-face que les articles de journaux étaient réels.

Bref, une lecture plaisante, mais sans plus. Ca tombe bien, je l'ai lu très vite.

Très touchant, quand on tient se livre en main on a dû mal à en décrocher. J'ai aimé suivre cette femme dans ses activités qui se révèlent être pleines d'émotions. C'était merveilleux de lire cette tendresse réciproque entre les deux personnages. Et puis suivre une autre histoire en parallèle ne laisse aucun répit aux lecteurs.
Le plus, la note de l'auteur qui précise qu'un des passages de l'histoire est tiré de faits réels.