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Critique de beatriceferon


En ce dimanche 29 avril 2001, alors que tous les Romains sont scotchés à leur téléviseur pour suivre la Coupe d'Italie, Mariella de Luca brave la pluie qui noie la ville pour monter sur les terrasses de Corviale. C'est là qu'a disparu la petite Sara. Mais, tandis qu'elle tente de se repérer dans les ténèbres de cet endroit sinistre, Mariella est agressée par un homme vêtu de noir qui essaye de l'étouffer.
Alors que le commissaire D'Innocenzo veut que son inspecteur principal s'occupe du meurtre d'un homme, Mariella ne peut s'empêcher de n'en faire qu'à sa tête. Au lieu de laisser la disparition de la fillette à la brigade des mineurs, elle se persuade que les deux affaires sont liées et pénètre dans un univers inquiétant.
Cette enquête se déroule sur près de deux mois et met en scène, après la Rome couverte de neige de Rouge abattoir, une ville noyée sous un véritable déluge.
Deux endroits s'opposent diamétralement (l'auteur introduit des photos dans le roman).
Corviale est « le plus long immeuble de logements d'Europe ». Il couvre un kilomètre et compte huit mille cinq cents habitants d'origine modeste.
A l'inverse, la Casa del Girasole est une magnifique demeure de luxe. « De loin, on aurait dit deux immeubles rapprochés, il s'agissait, en réalité, d'une seule palazzina en équilibre sur un socle revêtu de pierres brutes, que la faille verticale sur la façade découpait en deux parties symétriques. » Escalier somptueux de marbre et de verre, terrasses plantées d'arbres, la Casa del Girasole abrite cependant des occupants bien peu recommandables.
Enfin, nous découvrons un site de fouilles archéologiques et la résidence d'une famille chic qui cache pourtant des secrets peu reluisants.
Le roman est assez touffu. Plusieurs enquêtes se croisent : disparition, assassinats, trafics honteux.
J'ai beaucoup aimé cet épisode, même si le fond de Coupe d'Italie, qui met D'Innocenzo en transes, me paraissait assez ennuyeux. Je n'arrivais même pas à retenir les noms des équipes ni à les différencier !
Quelques scènes de sexe très crues sont assez peu ragoûtantes. Mais on en découvre un peu plus sur la vie privée des policiers qui sont très humains et non des machines à déduire. Ils commettent des erreurs, ils ont leurs regrets et leurs remords. Ils sont attachants.
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