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Citations sur Monostiches et autres poèmes (78)

Et sous le figuier qui jette une ombre
Qui fuit sur une vague éternelle,
Je laisse m’envahir la plus sainte heure,
Lève à l’oubli, souriant, une coupelle,
Alors que Dionysos guette à l’ombre.

(p. 110)
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Automne à Florica*

L’or ancien est devenu feuillée ;
Éteint comme la cendre est l’horizon.
Ouvre le portillon,
L’automne nous appelle.

J’ai tiré la bécasse dans le bosquet
La dernière : elle partait en l’air.
Le vent est polaire.
L’automne nous appelle.

Sur la colline, la vigne est depuis longtemps enfouie ;
Chimères, les volées ont disparu du firmament.
L’envie me prend
D’antan.

Où es-tu, où, maison inouïe ?
Où êtes-vous, mes jours, en cette seconde,
Vous, arondes
D’antan !

(* Nom d’une propriété de l’auteur)
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L’ANGE DU SOUVENIR

Je ne sais trop quel soir, dans quelque mail clandestin ;
Désigné par l’automne au crépuscule subtil ;
Sous les hêtres, en me promenant avec l’ombre de Virgile,
J’ai rencontré un ange aux cils féminins.

J’ai rencontré un ange aux yeux d’enfant.
Il parla : « Je suis le Souvenir », et je criai : « Ô, divinité,
En vain de son âme le poète veut t’ôter,
Par le rêve du non-être, tu le hantes subrepticement. »
Comme les chérubins de la Loi, tu as des ailes de lumière,
Et tu es d’une splendeur si entière,
Que tu ressuscites dans le frisson de la lyre le passé…

Je me suis tu… et lorsque la nuit dans la forêt séculaire
Nous a enveloppés de paix, d’argent stellaire,
Aveuglé, j’apercevais seulement de son regard l’étoile du berger.
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MURMURE ÉTERNEL

Dans le creux du coquillage, la mer ;
Dans l’âme l’immortalité.
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Peu leur chaut le flot de douleurs ! Ils coulent et résistent
Aux siècles nombreux comme le sable et les peuples – ils existent,
Leurs yeux sont comme de la pierre, ils possèdent une âme granitée :
Fatigués de l’éternité, ils se sont endormis à perpétuité.

(p. 74, Dans la cathédrale, Notre-Dame de Chartres)
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LA FRESQUE D’ORVIETO

La lumière, comme l’ombre, engendre la vie.
À l’horizon limpide, l’étoile du berger veille,
Mais elle ne brille que quand la lumière l’atteint…
Sur le mur du monastère envahi par les ténèbres,
Une fresque inconnue est oubliée pour l’éternité,
Mais au crépuscule, sous la caresse des rayons
Elle ressuscite, pétrie par une main invisible,
Elle s’arrache pour un instant au passé qui meurt.

Et émerveillés, nous entrevîmes l’icône merveilleuse,
Rêvée par un rêveur qui fut en son temps
Un poète en peinture et un peintre des sonnets,
Condottiere dans la vie, en amour comme en haine.
Son art fut païen comme sa sensibilité,
La renaissance refléta la pensée en lui,
Et lui, dans sa fresque symbolisa l’amour....

..................... (extrait)
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Le poète
Chargé de vers comme l’automne de fruits.
(p. 47)
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MOUETTES :
Jaillissant des vagues, l’écume blanche s’est mise à voler...
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L'ÉCUREUIL, L'AUTOMNE

Une feuille rouge grimpe aux branches
tandis que d'autres tombent.
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Et tu as trouvé, en souriant, trop naïve mon âme
Lorsque je t'ai murmuré des poèmes du bon Francis Jammes.

Extrait du poème "Ici même arriva jadis", p. 72
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