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Critique de iris29


S'il y a bien un roman qui ne correspond absolument pas à ce qu'affiche la maison d'édition, c'est bien celui-ci... de la couverture , au titre , en passant par le résumé, rien ne m'avait préparé à ce que j'ai découvert.
Le titre , d'abord !
De voisines , il n'est aucunement question. Les deux personnages féminins principaux ne sont que les épouses de deux personnes qui travaillent ensemble et qui évoluent dans le même cercle.
La photo d'une jeune fille brune et blanche , aucun rapport avec l'histoire puisqu'on a une black et une blonde . Et ces lunettes très design et les cheveux ramenés en arrière comme au sortir d'une piscine, absente de ce roman...

Et puis après, ce livre part dans tous les sens...
Tout démarre par une soirée de la haute société de Louisiane, à Savannah, où William Radford IV présente sa nouvelle épouse à son cercle d'amis. Elle est très jeune, il a trois fois son âge, elle est black et ne vient pas du tout du même milieu que lui, il l'a ramenée de Londres.
Elle fait sensation , et une jeune femme , la trentaine, très belle aussi, blonde et donc très différente, se voit menacée. Elle était la plus jeune du groupe, une "deuxième épouse", qui ne ressent que jalousie à l'égard de la nouvelle dont elle pense que son mari ferait bien son quatre heures.
Et l'on suit les tribulations de ces deux femmes, qui ne pensent qu'à l'argent (comment le garder en ne divorçant pas, vu qu'elles ont signé un contrat de mariage les plus bétonnés...), ou au sexe ( Keisha la pauvre petite qui est obligée de se "taper" son vieux et gros mari chaque soir, ce qu'elle ressent comme un viol à chaque fois) et leurs désirs.
Dollars, adultère, drogues, médocs, et sexualité sulfureuse, auquel se rajoute un peu de vaudou (on est en Louisiane et quatre personnages sont blacks..)
Un roman qui met beaucoup de temps à démarrer car il stagne et s' essaie un peu à l'érotisme, avant de vraiment décoller aux environs de la page 300 , c'est long, très long...
Jusque là , l'auteure nous égare sur des fausses pistes, pistes qu'elle avait bien pris soin de cacher. C'est très dommage que la dernière partie soit la plus intéressante.
Et quand raisonne le mot " FIN", on se dit que le tout était quand même un gros gloubiboulga, que le caractère de Marcie est à géométrie variable selon ce qui arrange l'auteure.
Certes le tout est très vendeur. La maison d'édition laisse entendre que ce roman serait en cours d'adaptation, ça ne m'étonne pas , le sexe, l'argent, le sulfureux, ça se vend toujours bien...
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