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Critique de Cathy74


A la lecture des critiques dithyrambiques des libraires, j'avoue que je m'attendais à autre chose du livre de Piperno. « Là où l'histoire se termine » correspondait pourtant – a priori – à tout ce que j'aime retrouver dans un roman : maîtrise du récit et de l'écriture, cynisme et réalisme, humour noir et bienveillance… Malheureusement, la magie n'a pas opéré pour moi. Bien que les protagonistes ne soient pas très nombreux, j'ai eu un mal de chien à faire le lien entre eux et à rattacher les enfants à la mère qui leur revient. La faute sans doute à Matteo, le père volage ! N'empêche, n'ayant pas réussi à entrer dans leur univers, j'ai suivi leurs aventures un peu de haut, telle une déesse dans son Olympe qui regarde s'agiter une poignée d'humains.
L'écriture est belle et pourtant là aussi j'ai décroché, pour la raison principale que j'ai retrouvé cette habitude actuelle des auteurs à user et à abuser du « on ».
« … on apprit… on donna… on céda à la tentation de… on recommença à… ». Qui est donc ce « on » généraliste et confortable qui permet à l'écrivain de faire passer ses idées personnelles au détriment de la littérature et de la subtilité de l'étude ? Réduire à une masse informe la genèse où prend forme la haine et l'instabilité par l'emploi d'un pronom indéfini, à mon sens, c'est frustrant.
Cependant certains passages sont très forts et j'ai fini par aimer ce livre qui prend son sens à l'extrême fin, à la dernière phrase. Mais pour comprendre la chute, il faut naturellement avoir lu ce qui précède. Artifice ou maîtrise, chaque lecteur se déterminera.
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