Il vaut mieux avoir le moral au beau fixe pour entamer ce roman (très proche d'un récit autobiographique) car il y est beaucoup question de la maladie (cancer) et de la mort qui approche. le narrateur lutte contre sa déchéance physique, se bat au maximum pour grappiller quelques mois, quelques années peut être.
Il y a l'enfance, présente encore et toujours, et la littérature comme planche de salut. Oui, ce roman pousse le lecteur dans ses retranchements sur un sujet qu'il est légitime d'éviter mais j'ai trouvé paradoxalement une sorte de joie de vivre assez présente malgré les souffrances et le corps qui lâche petit à petit... Ce texte est paru dans la collection Romans au Cherche-Midi, en 2014, année de la mort de
Jean-Claude Pirotte.
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