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Critique de cicou45


Il faudrait presque commencer cet ouvrage par la fin pour en comprendre toute la teneur et l'ampleur, aussi est-ce que je vais faire ici dans cette critique.
Bernard Pivot cite en toute dernière page ce début de discours :

"Dans l'amitié, il n'y a pas de promesses.
Dans l'amitié, il n'y a pas d'engagement.
Dans l'amitié, il n'y a pas de serments.
L'amitié est un sentiment muet, même s'il unit deux bavards."

Ceux qui auront lu le livre diront qu'il se répète puisqu'il a déjà fait cette citation plus tôt dans le livre, qu'il radote mais non puisque celle-ci, la première fois était placée dans un tout autre contexte tandis que là, en toute fin d'ouvrage, elle prend tout son sens lorsque Bernard Pivot explique que c'est ainsi qu'il commence son discours aux obsèques de Jean-Claude Lattès, pour nous, un éditeur très renommé, pour lui, l'ami de près de trente ans.
C'est ainsi que cet ouvrage est en quelque sorte le prolongement de ce discours funèbre prononcé à cet ami et je dirais qu'il n'y a pas de plus belle déclaration d'amitié vraie que cet ouvrage-là.
Aujourd'hui, les jeunes (mais pas que attention), se narguent d'avoir tant d'amis sur les réseaux sociaux, sorte de compétition à qui en aura le plus mais combien seront-là le jour où nous avons vraiment besoin d'eux ? En ce qui me concerne, les amis véritables se comptent sur les doigts d'une seule main. Ami(e) d'adolescence, amis de jeune adulte et amis tout court, ils sont très rares mais je sais que je peux compter sur eux à chaque moment, et même dans les pires galères et c'est d'ailleurs à cela, comme l'explique su bien Bernard Pivot ici, que l'on reconnaît un véritable ami.

Je conclurai juste cette critique en citant Montaigne cette fois-ci, que l'auteur cite également avec cette célèbre phrase : "Parce que c'était lui, parce que c'était moi." Voilà, tout est dit !
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