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Critique de Axelinou


Oyana dévoile dans une lettre à l'homme qui a partagé sa vie pendant 23 ans au Québec sa véritable vie d'avant.

Oyana a été emportée par l'ETA dans son Pays basque natal dans les années 90. Elle n'est pas mexicaine… En mai 2018, elle apprend par les journaux que l'ETA a décidé de cesser d'exister.

« Ceux qui ne voulaient pas d'un peuple et d'un Pays basque étaient ceux qui ne supportaient pas l'idée de la liberté telle que les Basques la pratiquaient depuis le Moyen Âge avec le régime foral. On ne connaissait pas la servitude, tout individu était libre. On se partageait les terres. On se réunissait pour voter les décisions importantes liées au village et aux maisons. Les Basques résistaient depuis des siècles aux tentatives de domination extérieure et de centralisation. C'était un peuple trop libre, de bergers montagnards et de marins au long cours, qui avaient toujours gêné le pouvoir en refusant de se laisser contrôler et exploiter. » p. 50

« Quand on voit qu'une action est juste, qu'elle est bien pour le peuple et qu'il faut la faire, eh bien… il faut la faire… Ce qu'il faut c'est que les objectifs soient clairs, ensuite les difficultés se résolvent dans la pratique ; ça demande plus ou moins de temps, mais l'objectif est atteint. » pp. 42-43

« Je n'arrêtais pas de te dire que je ne voulais pas parler du passé mais du futur. »

Le Québec désire une certaine indépendance, mais n'a pas osé aller aussi loin que le Pays basque. Est-ce le désir de Eric Plamondon ?

Un roman intense.
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