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Citations sur La République (128)

Donner aux adolescents et aux enfants une éducation et une culture appropriées à leur jeunesse ; prendre grand soin de leur corps à l’époque où il croît et se forme, afin de le préparer à servir la philosophie ; puis quand l’âge vient où l’âme entre dans sa maturité, renforcer les exercices qui lui sont propres ; et lorsque les forces déclinent , et que le temps est passé des travaux politiques et militaires, libérer dans le champ sacré, exempts de toute occupation importante ceux ici-bas une vie heureuse et, après leur mort, couronner dans l’autre monde la vie qu’ils auront vécue d’une destinée digne d’elle.
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(…) les éléments qui composent le naturel philosophe, quand ils sont gâtés par une mauvaise éducation, le font déchoir en quelque sorte de sa vocation, et aussi ce qu’on appelle les biens, les richesses et les autres avantages de ce genre. (…) Telle est (…) dans toute son étendue, la corruption qui perd les meilleures natures (…). C’est de pareils hommes que sortent et ceux qui causent les plus grands maux aux cités et aux particuliers, et ceux qui leur font le plus de bien quand ils suivent la bonne voie.
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Tu ne te trompais pas en déclarant que les plus sages d’entre les philosophes sont inutiles au plus grand nombre, mais fais observer que de cette inutilité, ceux qui n’emploient pas les ages sont la cause, et non les sages eux-mêmes. (…) La vérité est que, riche ou pauvre, le malade doit aller frapper à la porte du médecin, et que quiconque a besoin d’un chef doit aller frapper à celle de l’homme qui est capable de commander ; ce n’est pas au chef, si vraiment il peut être utile, à prier les gouvernés de se soumettre à son autorité.
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Tant que les philosophes ne seront pas rois dans les cités, ou que ceux qu’on appelle aujourd’hui rois et souverains ne seront pas vraiment et sérieusement philosophes ; tant que la puissance politique et la philosophie ne se rencontreront pas dans le même sujet, (…), il n’y aura de cesse (…) aux maux des cités, ni, ce me semble, à ceux du genre humain.
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Il y a chance que nos gouvernants soient obligés d’user largement de mensonges et de tromperie pour le bien des gouvernés.
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Par suite, mon ami, il n’est aucun emploi concernant l’administration de la cité qui appartienne à la femme en tant que femme, ou à l’homme en tant qu’homme ; au contraire, les aptitudes naturelles sont également réparties entre les deux sexes, et il est conforme à la nature que la femme, aussi bien que l’homme, participe à tous les emplois, encore qu’en tous, elle soit plus faible que l’homme.
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Au vrai, la justice (…) ne régit pas les affaires extérieures de l’homme, mais ses affaires intérieures, son être réel et ce qui le concerne réellement, ne permettant à aucune de parties de l’âme (la raison, le désir et la colère), de remplir une tâche étrangère, ni aux trois parties d’empiéter réciproquement sur leurs fonctions. Elle veut que l’homme règle bien ses vraies affaires domestiques, qu’il prenne le commandement de lui-même, mette de l’ordre en lui et gagne sa propre amitié ; qu’il établisse un parfait accord entre les trois éléments de son âme (…) et que les liant ensemble, il devienne de multiple qu’il était absolument un, tempérant et harmonieux ; qu’alors seulement il s’occupe - si tant est qu’il s’en occupe - d’acquérir des richesses, de soigner son corps, d’exercer son activité en politique ou dans les affaires privées, et qu’en tout cela il estime et appelle belle et juste l’action qui sauvegarde et contribue à parfaire l’ordre qu’il a mis en lui, et sagesse, la science qui préside à cette action ; qu’au contraire il nomme injuste l’action qui détruit cet ordre, et ignorance l’opinion qui préside à cette dernière action.
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Tu veux dire qu’ils vivront comme ces malades que l’intempérance empêche de quitter un mauvais régime. Parfaitement. Certes, ces gens-là passent leur temps de façon charmante : se soignant, ils n’aboutissent à rien, sauf à compliquer et aggraver leurs maladies ; et ils espèrent, chaque fois qu’on leur conseille un remède, que grâce à lui ils deviendront bien portants. (…) ils considèrent comme leur pire ennemi celui qui leur dit la vérité, à savoir que tant qu’ils ne renonceront pas à s’enivrer, à s’emplir de nourriture, à se livrer au libertinage et à la paresse, ni remèdes, ni cautères, ni coupures, ni incantations, ni amulettes, ni autres choses du même genre ne leur serviront de rien ?
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L’une et l’autre, pauvreté et richesse, perdent les arts et les artisans. (…) Et, nous avons trouvé, ce semble, d’autres choses sur lesquelles les gardiens doivent veiller très attentivement, afin qu’elles ne se glissent point dans la ville à leur insu. Lesquelles ? La richesse et la pauvreté, répondis-je, car l’une engendre le luxe, la paresse et le goût de la nouveauté, l’autre la bassesse et la méchanceté outre le goût de la nouveauté.
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L’enfant, en effet, ne peut discerner ce qui est allégorie de ce qui ne l’est pas, et les opinions qu’il reçoit à cet âge deviennent d’ordinaire indélébiles et inébranlables. C’est sans doute à cause de cela qu’il faut faire tout son possible pour que les premières fables qu’il entend soient les plus belles et les plus propres à lui enseigner la vertu.
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