(Fin du livre I - Socrate à Thrasymaque à la fin d'un dialogue éprouvant , l'enquête sur la nature de la justice est réellement lancée)
, avant d'avoir trouvé ce que nous cherchions au début, la nature de la justice, je me suis lancé dans une digression pour examiner si elle est vice et ignorance ou sagesse et vertu ; un autre propos étant survenu ensuite, à savoir si l'injustice est plus avantageuse que la justice, je n'ai pu m'empêcher d'aller de l'un à l'autre, en sorte que le résultat de notre conversation est que je ne sais rien ;
La peine la plus grave est d'être dirigé par plus médiocre que soi, si on ne consent pas à diriger soi-même.
[...] personne n'est juste de son plein gré, mais en y étant contraint, compte tenu du fait qu'on ne l'est pas personnellement en vue d'un bien: partout, en effet, où chacun croit possible pour lui de commettre l'injustice, il le fait. Car tout homme que croit que l'injustice lui est beaucoup plus avantageuse individuellement que la justice [...]. (Glaucon - Livre II)
Les peuples seront heureux, lorsque les magistrats deviendront des philosophes ou lorsque les philosophes deviendront des magistrats.
L'injustice ultime c'est, en effet, de paraître juste tout en ne l'étant pas.
342e...aucune science n'examine pas plus qu'elle ne prescrit, ce qui est de l'intérêt du plus fort, mais bien ce qui est l'intérêt de ce qui est du plus faible et qui est dirigé par elle...345d...Tout gouvernement n'envisage aucun autre bien que le bien ultime du sujet qu'il gouverne et dont il a le soin.
Le plaisir prive l'homme de ses facultés presque autant que la souffrance.
SOCRATE - Or, la science a pour domaine ce qui existe, et elle va connaître ce qui existe tel quel.
GLAUCON - Oui.
SOCRATE - Et l'opinion, nous dirons, est là pour apprécier selon l'apparence.
GLAUCON - Oui.
[...]
SOCRATE - C'est donc en position d'intermédiaire entre la connaissance et l'ignorance que va se trouver l'opinion ?
GLAUCON - Absolument.
La simplicité véritable allie la bonté à la beauté.
Les malicieux ont l'âme petite, mais la vue perçante.