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Citations sur Stalingrad (8)

Le doigt de Vilshofen se tendit et touche l'aigle épinglé sur l'uniforme de Latte, l'insigne du nouveau Reich allemand, du Reich hitlérien.
- Le corbeau, reprit Vilhofen, est en vérité l'insigne qu'il faudrait. Vraiment, c'est lui : il est assis grassement et il bat des ailes sur les bords de notre marmite. Le corbeau est partout là où nous allons ! (page 192, édition Libretto).
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- Maintenant, nous en sommes arrivés à un je de société qui consiste en ceci : ou se constituer prisonnier,ou se suicider. Eh bien, moi, je veux d'abord trouver à manger pour mes hommes. Du reste, l'ordre est clair: tenir jusqu'à la dernière cartouche. (page 510)
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Le caporal-chef Riess, ancien SS, qui avait été membre d'un détachement de gardes SS dans un camp de concentration du gouvernement général de Pologne, connaissait bien le moyen radical contre le typhus : une balle derrière l'oreille, un trou de quatorze pieds dans la terre, de la chaux par-dessus.
- Il faut faire un rapport et puis commencer par l’isoler, dit-il. Pour l'instant, il faut le mettre dehors, dans la neige.
Mais le sergent Urbas , lui aussi, connaissait certaines de ces méthodes. Il avait autrefois été sous-officier dans le train de l'armée et, depuis Souvalki jusqu’à la région de Moscou, en passant par Kiev, Kharkov, Rostov et Kalich, il avait vu pas mal de choses. L’idée ne lui était cependant jamais venue qu’il pourrait un jour devenir lui-même l’objet des méthodes d’extermination appliquées aux détenus et aux civils malades. (page 113)
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Le prêtre ne demandait pas aux soldats de se confesser. Non : il ne le demandait à personne ; d'ailleurs il n'aurait pas écouté leur confession. Qu'auraient pu confesser Kalbach et le jeune capitaine von Hollwitz, et le garçon livide qui ne désirait qu'être seul une fois ? Qu'auraient pu confesser ces sacrifiés ? Sur la route de Rossbach à Pitomnik, et sur celle de Pitomnik à Stalingrad, personne n'expiait une faute personnelle.
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C'est contre "Rothschild et Ballin et Bleichröder" et la conjuration internationale de ceux qui veulent ruiner le peuple que nous sommes partis en guerre ; et finalement, ici au bord de la Volga, nous l'avons toute, cette salade de spécialistes de la ruine du peuple : ils sont là, au milieu de nous, avec leur raie rouge au pantalon et leur bout de verre dans l'œil ; et jamais le monde n'a vu de ruine comparable à celle de ce peuple qui se traîne ici !
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La ville lunaire restait derrière lui avec ses cratères, ses tas de décombres, son asphalte craquelé, ses tas de pierres calcinées, ses charniers le long des rues, ses cavernes pleines d'hommes couverts de blessures et de vermine, mille dans l'une, mille dans l'autre, deux et trois mille en d'autres endroits, avec Goethe, les psaumes et le cognac, cette ville hurlante, gémissante, peuplée d'une foule de soldats moralement et physiquement épuisés.
C'était l'endroit où l'on avait perdu la bataille, où l'on avait perdu la guerre, l'endroit où la force allemande avait atteint son apogée, où s'était produite la plus grande défaite de toute l'histoire militaire allemande, et où le peuple allemand avait subi la plus grave défaite politique et morale.
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La ville lunaire restait derrière lui avec ses cratères, ses tas de décombres, son asphalte craquelé, ses tas de pierres calcinées, ses caves grondantes, ses cavernes, ses charniers le long des rues, ses cavernes plaines d'hommes couverts de blessures et de vermine, mille d
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Le soldat Schweidnitz qui avançait à travers la steppe n'avait aucune idée du chemin qu'il devait suivre, et il n'avait jamais vu de sa vie un ciel aussi furieux que celui qui faisait rage au-dessus de sa tête. Il savait seulement qu'il avait, devant lui, un terrain en pente ; il avait roulé comme une boule de neige en bas du versant de la vallée ; réussissant toujours à émerger du flot blanc, il était parvenu au milieu de la vallée de la Zariza ; là, le vent l'avait saisi et s'était mis à souffler autour de lui comme autour d'un buisson de sorcière déraciné, puis l'avait chassé devant lui ; enfin, il avait réussi, toujours chassé, à s'accrocher à un poteau ; il ne savait plus si les hurlements qu'il avait entendus étaient ceux du vent ou ceux des canons, et le jaillissement subit de lumière d'un obus lui avait fait l'effet d'une fenêtre jaune qui luisait tout à coup dans le brouillard. Un autre soldat avait découvert cet épouvantail égaré qui s'accrochait à un pilier de bois.
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