Buvant seul sous la lune

Les trois camarades
Je m'assois dans la tonnelle de Jasmin avec du vin.
Les bons camarades appellent à la bonne heure.
Puis la lune se lève sur la crête, s'incline avec une lueur dorée.
Je m'incline poliment aussi, et mon ombre s'incline en tant que tierce partie du groupe.

Lune veut boire. Je dois le laisser rester.
L'ombre soulève la tasse. Mais le goutte-à-goutte ne tombe pas. . .
Je veux résumer à la fois la soif en moi
Et boire et rire à trois, tant que les branches sèches ne tapotent pas encore le sol.

Voir la lune: ça rit de mes chansons!
Voir l'ombre: elle danse et saute et fait semblant d'être seule!
Quand les brumes d'ivresse envahissent mon front,
Es-tu ivre de moi, endors-toi avec moi.

Demain soir, vous trois, rendez-vous dans la tonnelle fleurie avec du vin!

Le chalet

Le soir a tendu ses filets,
Et je descends des montagnes bleues.
Ils nagent comme des bateaux dans le brouillard. La main de la lune fit
silencieusement aller et venir le vagabond,
Le regard plonge comme du plomb dans les vallées profondes,
Où le crépuscule fume sur les maisons basses.

Nous venons main dans la main au pavillon.
Un serviteur clique sur la porte en osier.
L'herbe effleure le bord de la robe comme un gong doux.
Je suis ravi, mon Prince, d'être
uni à vous pour bavarder dans un tel endroit !
Vous êtes un jeune abricotier ... le vin

Aujourd'hui, le vin n'est plus du vin, juste un parfum.
Je chante le vent qui bourdonne dans les pins.
Ce n'est que sur la route du ciel que je serai porté au tombeau,
Quand demain roucoulera au loin comme une colombe ...
Vous êtes enivré, mon prince, dans la béatitude de mon ivresse!
La terre et le soleil roulent dans une ivresse mutuelle.

Des fleurs de lotus flottent sur la balustrade.
Le roi repose sur un divan moelleux, gras et plein.
Hsi-shï flotte devant lui dansant comme un vent,
La grâce elle-même et un enfant lascif.
Maintenant, elle fait une pause, sourit, se sent
faible et soupire pour se blottir contre le bord du divan de Jade.

Le chant de la douleur
Le propriétaire a du vin. Mais il ne devrait pas encore apporter les tasses.
Je veux d'abord chanter la chanson du chagrin.
Quand le chagrin vient, la chanson et le rire meurent,
Personne ne sait comment les grillons morts gazouillent.
O - il ... O - il ...

Seigneur, tu presses le vin dans des barriques bulbeuses.
J'ai un luth fin et un petit couteau.
Boire du vin et faire un luth va bien,
Quand l'or repose dans un sac et un couteau dans la gaine.
O-hé!

Le ciel est éternel. Il peut accorder à la terre une demi-éternité.
Combien de temps allons-nous profiter de l'or et du vin?
Cent ans ne suffisent pas. Cent ans, c'est long.
La vie et la mort ne sont que des objectifs humains.
O - il ... O - il ...

Regardez là-bas, là où la lune devient jaune
, voyez le singe seul là-bas entre les fossés!
Comme il se fige et s'accroupit! Comme il hurle et hurle!
Les frères sortent! Vers le bas de la tasse en une fois! Il est temps de boire ...
Oh!

Dans le bateau
Tôt le matin, le pinceau a balancé,
Nuage peint en rouge.
J'ai quitté la ville. Vers une île lointaine,
le bateau d'un ami m'a commandé.

Comme une chaîne, du
métal soudé faisait tinter le singe cri après cri.
Quelles montagnes, quels cris de plainte
ma voile n'a pas dérivé sans se sentir .

Lune de l'enfance
Quand j'étais enfant, la lune me paraissait ronde en or, Roulant
légèrement comme un miroir au bord des nuages.

À l'intérieur, les fantômes portaient des drapeaux de soie, les
cannelles suggéraient des bonbons,

Le lièvre jaune préparait d'excellentes boissons,
l'homme dans la lune était assis avec lui dans la taverne,

Jusqu'à ce qu'une fois le dragon dévore la lune et l'homme,
Et la nuit tombe comme une sombre douleur.

Neuf mauvais oiseaux sont sur le point de choisir les étoiles.
Les dieux gisent tristement sur les nuages, hochant la tête

Et se balancer dans des bateaux fouettés par la tempête.
Qui tuera les mauvais oiseaux? -

Mais quand la lune a disparu de nuit en nuit
et n'a finalement été qu'une mince ligne dans le ciel,

Était-ce un poignard que je collais dans mon flanc?
Parce que la peur pour cette vie ne me quittait pas.

Au printemps
Quand la vie des rêves intérieurs
se reflète - pourquoi frapper le front pâle?
Je veux m'enivrer tous les jours
et m'endormir ivre devant les piliers.

Je ramasse mes cils - et me réveille.
Un oiseau chante dans les tissus fleuris.
Je lui demande à quelle heure nous vivons.
Il dit: parce que le printemps fait chanter les oiseaux.

Je suis choquée: quand je pleure,
je verse la tasse pleine. La lèvre boit.
Je chante fort jusqu'à ce que la lune clignote dans le bleu.
Oubliez la lune et la chanson et Li Tai-pe.