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Critique de sylviedoc


Ce livre a déjà fait l'objet d'un certains nombre de critiques, pas toujours tendres ! Werber lui-même suscite les polémiques, on adore ou on déteste, mais il laisse rarement indifférent. Dans ce concert, je vais essayer de faire entendre ma petite voix, en l'occurrence plutôt un doux miaulement.
Je le dis d'entrée, j'aime Werber, j'aime son style, sa façon d'anthropomorphiser (quel mot difficile à taper !) les animaux et de tenter de faire comprendre aux humains que non, ils ne sont ni les meilleurs ni les plus forts en toute circonstance. J'aime aussi son Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu qui mine de rien m'a quand même appris pas mal de choses sur de multiples sujets. Je le lis depuis "Les Fourmis", et je lirai sans doute encore ses prochaines parutions.
Alors certes, ce n'est pas de la "grande littérature", ça ne s'adresse pas aux érudits, et il y a sans doute des imperfections, des redites, quelques inexactitudes et autres défauts dans ses romans, et plus particulièrement dans cette série des Chats. Mais quand même, de là à dire comme j'ai pu le lire que Werber n'a aucun style, aucun talent, et ne connait rien aux chats (entre autres), là je m'insurge car, envers et contre tout...j'aime Werber, et je sais qu'il aime et côtoie les chats !
Ceci étant posé, parlons de "Sa Majesté des Chats", suite de "Demain les Chats". L'héroïne, la chatte Bastet, est toujours aussi imbue d'elle-même, égocentrique et absolument "puante" (au sens figuré bien sûr, car elle s'aime trop pour ne pas prendre le plus grand soin d'elle) ! Mais c'est évidemment voulu, c'est ce qui fait son charme, après tout. Et du coup cela permet de mieux apprécier les qualités des autres protagonistes, l'intelligence et l'abnégation de son fidèle compagnon Pythagore, le courage de celle qu'elle appelle "sa servante humaine", Nathalie et du lion Hannibal, la fougue adolescente de son chaton Angelo... Tout ce petit monde se retrouve sur l'île de la Cité, une communauté d'un millier de chats et d'une centaine d'humains ayant échappé à la guerre civile, à la peste et surtout aux rats en passe de devenir les maîtres du monde, avec à leur tête Tamerlan, petit rat blanc aux yeux rouges équipé comme Pythagore d'un troisième oeil, cette prise connectable à Internet que leur ont implanté des scientifiques à des fins expérimentales.
Bastet et sa bande n'ont pas l'intention de finir sous la coupe des rats, et vont par tous les moyens chercher des alliés afin de vaincre cette multitude qui déferle de partout. Comment vont-ils s'y prendre, réussiront-ils ? Je vous laisse le découvrir...
Cette série n'est pas ma préférée de Werber, et pourtant je suis une amoureuse des chats (c'est d'ailleurs peut-être la raison !). Je pense qu'elle ne renouvelle pas assez le genre, que peut-être moi aussi je me lasse un peu et qu'il faudrait à nouveau passer à autre chose. Mais Werber le fait quand même régulièrement, il n'y a qu'à consulter son abondante bibliographie pour s'en rendre compte. Cependant, cela reste une lecture plaisante, un bon moment de détente, et je pense qu'elle n'a pas d'autre ambition. Petit conseil à l'auteur en passant, si par le plus grand des hasards il lisait mon modeste avis : pour la suite, ce serait bien de condenser au maximum le résumé des premiers tomes, et d'éviter trop de répétitions, c'est un peu ce qui "fâche" dans cet opus. Mais sinon, merci de continuer à nous emmener dans vos mondes, nous sommes nombreux à aimer l'évasion qu'ils nous apportent !

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