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Critique de moravia


Oublions les étiquettes sciences fiction, anticipation, paranormal.
Ce livre est avant tout de la littérature, ce qui se fait de mieux.
Aucun lecteur ne pourra affirmer son indifférence vis-à-vis de la science-fiction tant qu'il n'aura pas lu ce livre.
Chandler attend son procès en prison. Il a violé et assassiné une jeune fille. Chose courante depuis que le monde est allé à sa ruine voici deux ans. N'importe quel citoyen commet brusquement les crimes les plus abominables sans la moindre intention au préalable.
Son cerveau est "envahi", et personne ne peut donner un nom à ces envahisseurs de l'esprit. Aucun remède n'existe. D'ailleurs les assassins qui redeviennent eux-mêmes peu après leur forfait sont reconnus innocents par la justice.
Mais pour la communauté, Chandler est un simulateur qui n'était pas possédé lors de son crime. Il échappe par miracle à la condamnation à mort lors de son procès, mais le voilà expulsé de la ville avec la marque d'infamie : l'I d'Imposteur gravé au fer rouge sur son front.
Commence alors pour le lecteur un parcours initiatique au côté de Chandler qui jongle avec les notions de bien et de mal enchâssées au coeur du récit.
Sous couvert d'un roman de science-fiction, Frédérik Pohl décortique l'âme humaine, qui côtoie en équilibriste le sublime et l'abject sur une crête instable, pour nous dévoiler ses doutes sur la sagesse des hommes.
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