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Critique de keisha


Eric Poindron, à la demande d'un ami, parcourra peu ou prou le même chemin pour "livrer" l'ânesse Noée à des acheteurs du Gard. "Que signifie refaire le voyage? On fait un voyage tout court, comme le pèlerin, le meunier ou celui qui marche. Quand on emprunte une route pour la première fois, on ne refait rien. On avance faute de mieux. On marche sur des traces et on en sème d'autres. Pour celui à venir."



Pas question d'écrire un "voyage bis". Poindron n'essaie pas toujours de suivre exactement le même itinéraire. Ses expériences, ses rencontres, son style plaisant et ses pages ponctuées de poèmes sont personnels. Il fait bien sûr halte au même monastère, retrouve les mêmes noms de villages. Il s'étend sur l'histoire de l'auberge rouge, dont Stevenson ne parlait pas.



"Quand la littérature anglaise étouffe dans son époque victorienne, Stevenson dépoussière le réel et le transfigure. Aucune proposition dogmatique chez le jeune écrivain, seulement des avis légers, des conseils qu'il n'impose guère... Point de réflexions psychologiques de narrations poussives, seulement un grand souffle, un sens à la vie."

N'hésitant donc pas à commenter l'oeuvre de Stevenson, Eric Poindron signale qu'il faut lire aussi son Journal de voyage où il s'épanche et s'abandonne plus.



Finalement cet auteur que je découvre a un fort joli brin de plume, parfois poétique, parfois philosophique ou même autobiographique, le voyage avec lui n'est pas que géographique, mais humain.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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