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Les premiers "congés payés" arrivent en vacances sous les fenêtres d'un manoir breton.
D'abord inquiets les châtelains fraternisent ensuite avec les intrus.
Mais une autre réalité apparait : l'afflux d'étrangers qui fuient l'Allemagne nazie. La jeune Victoire découvre alors dans l'instant l'amour avec Alexis...
Cependant une violence sournoise fait reculer le droit, la guerre approche.
Ce livre est un chef d'oeuvre de sensibilité et d'écriture, il a inspiré à Yves Robert un film de télévision diffusé en 1986 et a valu à son auteur la consécration.
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Ce livre, déjà lu en 1985 (c'est-à-dire hier) ne m'avait laissé aucun souvenir particulier. Attirée par le titre qui fleurait bon les vacances (dehors, j'apercevais un épais brouillard automnal) et les différents résumés, je me suis plongée dans une relecture.
Dommage, seule la première partie du livre a répondu à mes attentes. C'est avec beaucoup d'humour que l'on assiste à la rencontre des premiers "congés payés" venu camper dans le pré d'un manoir breton avec les propriétaires bourgeois de ce dernier. Chacun bien sûr arrive avec ses idées reçues et c'est grâce, ou plutôt à cause d'un drame, que la méfiance va peu à peu faire place à la sympathie et que des liens amicaux ou amoureux vont se créer.
La jeune Victoire va en profiter pour essayer de se libérer de l'emprise de sa famille en s'offrant à Gabin, un des campeurs et à Alexis, un ami de son oncle qui se présente comme un prince russe et qui se révélera être, comble de mésalliance, un juif allemand. Comme il est dit, suffit-il de choquer son milieu pour en changer ?
Oui, mais voilà, en plus, les vacances sont finies et c'est le retour à Paris. Victoire retrouve Gabin mais celui-ci part s'engager dans la guerre d'Espagne. Avec Alexis, elle va vivre une belle histoire d'amour qui sera perturbée par la montée du nazisme. Autant vous dire que le côté "déjeuner sur l'herbe" du départ, ni même la lutte des classes de la deuxième partie du livre, ne sont plus au programme. C'est la fin d'une époque.... et la fin d'un livre qui m' a déçue (moi, j'aimais bien Raymond, le titi parisien!)
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Les premiers congés payés de l'été 36 campent et dansent le tango sous les fenêtres d'un manoir breton.
Un livre témoignage au travers une histoire d'amour: témoignage de l'époque avec ses rivalités:deux mondes s' entrechoquent: -le monde ouvrier et le patronat et à côté, l'insouciance d'une jeunesse dorée qui choque son milieu bourgeois en côtoyant les ouvriers. Une insouciance exacerbée par la montée du nazisme et l'approche de la guerre 39/45; Une atmosphère très bien décrite, en même temps un livre riche d'enseignements pour ma génération.
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En lisant "L'été 36" je souhaitais retrouver l'ambiance festive et la joie des premiers congés payés accordés aux français appartenant à la classe ouvrière. On sait, depuis toujours, que la classe dite populaire et la classe soi-disant dirigeante s'opposaient sur presque tout, plus par leur méconnaissance les uns des autres, que par leurs idées politiques.

Lors du Front Populaire, cette peur de l'autre va exacerber. Ainsi, le général Saint-Aubert - châtelain de la Landriais, près de Dinard - avait-il vu d'un oeil noir et plutôt inquiet l'installation sauvage des congés payés sur son pré carré de luzerne, prénommé le pré Noiraude. En attendant, les congés payés transforment le pré Noiraude en fête populaire permanente, pour la plus grande joie D Hubert, le neveu scout du général qui voit là enfin une occasion de s'amuser un peu.
Lien : http://dunlivrelautredenanne..
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Lors du Front Populaire, cette peur de l'Autre s'est exacerbée. Aussi, le général Saint-Aubert - châtelain de la Landriais, près de Dinard - avait-il vu d'un oeil noir et plutôt inquiet l'installation sauvage des congés payés sur son pré carré de luzerne, prénommé le pré Noiraude.

En attendant, les congés payés transforment le pré Noiraude en fête populaire permanente, pour la plus grande joie D Hubert, le neveu scout du général qui voit là enfin une occasion de s'amuser un peu. le phono éraillé égrène les rengaines à la mode et on danse des tangos endiablés sur l'air du Plus beau de tous les tangos du monde de Tino Rossi. Parmi ceux qui sont en vacances pour la première fois de leur vie de labeur, on rencontre Jésus, habitant la banlieue ouest de Paris, flanqué de ses deux chiens, Thorez et Cachin, en souvenir des luttes ouvrières. Il y a Polo, vrai militant rouge et sergent dans l'armée de l'air, qui rêve d'une nouvelle révolution russe comme en 1917. Enfin, il y a Gabin, ainsi surnommé en raison de sa ressemblance avec l'acteur en vogeur en 1936. Gabin, communiste en souvenir de son père. Tout ce petit monde intrigue les châtelains Saint-Aubert, qui les imaginent comme des êtres lubriques et remplis de vices odieux.
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[...]Les de Saint-Aubert passent la belle saison dans leur manoir près de Dinan lorsque l'irruption d'une vingtaine de pauvres qui prennent leurs premiers congés payés va bouleverser une vie jusque là réglée comme du papier à musique. Voilà l'intrigue, ou tout du moins c'est ce que tente de nous faire croire la quatrième de couverture. [...]
Lien : http://www.readingintherain...
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