La résilience : L'art de rebondir

L’humour est aussi un important facteur de resilience.

Quelle que soit l'approche choisie, la personne qui a traversé un drame a besoin d'être écoutée, acceptée, soutenue.
Elle a besoin de trouver des ressources en elle et dans son environnement.

Lorsqu'un évènement doit être tu, qu'il ne peut pas être raconté, il peut être ressenti comme un corps étranger qui finit par inhiber le développement sain de l'enfant.

Les résilients sont blessés, mais ils ont les compétences nécessaires pour guérir la blessure, la cicatriser. Cependant tout au long de leur vie, cette cicatrice témoignera de leur lutte et de leur vie, cette cicatrice témoignera de leur lutte et de leur victoire.
Certains jours, les difficultés de la vie irriteront le tissu de cette cicatrice psychique comme peut le faire un vêtement trop serré sur un cicatrice physique.

- Comprendre la résilience, c'est s'émerveiller davantage devant les ressources incroyables de l'être humain, c'est savoir avec certitude que la vie et l'amour peuvent être plus forts -

Toute la littérature parue concernant les situations les plus graves de la vie à mettre en évidence que ceux qui les vivent et qui s'en sortent sont soutenus par la conviction que leur souffrance n'est pas inutile ou absurde.

Pour certains, ce sont les convictions religieuses qui permettent de tenir le coup. C'est le cas des moines et religieuses emprisonnées et torturés par les Chinois au Tibet, c'est aussi le cas, plus proche de nous

Notre société a la triste propension à blâmer les victimes.

Or, aussi surprenantes et inattendu que ce soit, les personnes vraiment résilientes sont celles qui sont capables de compassion envers les autres. Dans l'horreur des camps ou des prisons, dans les catastrophes ou les deuils multiples, il s'est trouvé des personnes capables de s'intéresser aux autres, de partager le peu de nourriture dont elles disposaient, de soigner, consoler, réconforter ceux qui les entouraient, alors qu'elles-mêmes vivaient un enfer.

La compassion, c'est ce qui permet d'être concerné par l'autre, de le considérer comme aussi important que soi, c'est être touché par la situation dans laquelle il se trouve s'il souffre, c'est le comprendre à travers le partage et l'imagination, c'est ce mettre en route, c'est agir pour le soulager.
C'est aussi reconnaitre ce qui nous relie à lui, cette humanité. Compatir, c'est souffrir avec ceux qui souffrent, c'est s'immerger complètement dans la condition humaine, pour soulager ceux qui souffrent par tous les moyens dont nous disposons.