Le Théorème des labyrinthes

Dès la première page, le premier souffle, le lecteur est mis en tension dans ce thriller psychologique avec ce génie des maths à la psychologie fragile, renforcée art cette alternance très dense de chapitres mêlant passé et présent. Au fur à mesure de la lecture, les maigres repères sont effacés et le doute et la surprise s'intalle. le rythme s'emballe et les vérités s'effondrent, allant même jusqu'à faire vaciller des réalités mathématiques. C'est une expérience de lecture
très stimulante et haletante, même s'il faut accepter de se laisser perdre à certains moments dans la compréhension pour revenir apprécier les fils tenus de ce scénario original.

J'ai eu PEUR. C'était sans doute le but recherché par ce thriller, mais d'imaginer la tête de Peter j'ai eu peur, j'ai commencé à ressentir ses émotions, c'était effrayant. J'ai adoré les démonstrations mathématiques, c'est une des parties du livre que j'aime le plus. J'ai apprécié que le terrible théorème soit expliqué plusieurs fois il fallait bien cela pour que ça entre dans ma tête.

Voilà un roman ado atypique !

Déjà, il est beau avec la tranche de ses pages rouge.
Ensuite, il parle souvent de maths, de mathématiciens... nécessaires à notre héros, adolescent en proie à de terribles crises d'angoisse, pour un tant soi peu contrôler sa vie.
Et notre héros, ainsi que sa jumelle, et leur mère, sont plus des anti-héros qu'autre chose ! On les suit après que la mère s'est faite poignarder lors d'une remise de prix scientifique.

Espions et faux-semblants sont au rendez-vous tout au long de l'histoire, qui va crescendo et se révèle bien plus noire qu'on pouvait le pressentir... jusqu'à une fin... énervante !!!

Voilà ce qu'on appelle une fin ouverte en littérature,mais que moi j'assimile à une fainéantise de l'esprit de l'auteur qui ne va pas au bout des choses ! du coup, on ne sait pas le fin mot de l'histoire, et ça m'énerve !
Et ça a également beaucoup énervé ma fille de 13 ans. du coup, on ne lui a mis que 3.5/5. Sans ça, ça aurait été un bon 4.5 !!!

Ce roman est assez déroutant. On le commence de façon assez légère, avec le personnage de Peter qui est très anxieux et qui gère ses crises en suivant un protocole (le premier chapitre est d'ailleurs excellent). C'est un ado attachant qui subit à la fois ses angoisses et les quolibets d'autres ados. On entre ensuite dans la phase d'action avec l'attaque de la mère et l'enlèvement de Peter. On passe enfin dans un réel thriller pour comprendre ce qui se passe. Car l'histoire est complexe (trop ?) entre passé plus ou moins proche et présent mais l'histoire est aussi effrayante...Les liens entre Peter, sa soeur jumelle, sa mère, sa meilleure amie se révèlent sous une autre facette au fil du récit...
Il n'est pas toujours facile de naviguer entre les flashbacks et le présent de l'histoire. Il faut lire le livre par longues phases pour pouvoir suivre car la reprise de la lecture est difficile, il faut se souvenir de toutes les étapes.
Bref c'est un roman pour plus de 13-14 ans selon moi.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre de cette brique (le livre est lourd!) et j'ai été agréablement surprise. Au début, c'est l'anxiété de Peter qui ressort (attendez de voir ce qu'il mange pour tenter de contrôler une de ses crises… ish) et on a l'impression de se retrouver dans un récit psychologique abordant les troubles anxieux, mais rapidement l'action décolle quand l'attaque envers la mère des jumeaux a lieu. À partir de là, le lecteur perd pied au même titre que Peter, entrant dans le monde parallèle des agences secrètes, à la recherche d'indices pour deviner s'il est, ou pas, paranoïaque, ce qui est réel de ce qui ne l'est pas. On est dans une histoire dense où chaque révélation ne fait qu'amplifier l'ambivalence autour des personnages : les parasites autour du bruit. Comme Peter, le seul fil d'Ariane auquel le lecteur peut se raccrocher, ce sont les mathématiques. Mais si elles mentaient?

« Cette histoire est un mensonge. »

À la fois captivant, perturbant, fascinant, ce récit ne joue pas selon les codes et déstabilise réellement le lecteur, jusqu'à la dernière ligne.
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