En Chine, ainsi que dans nos pays, il est défendu de toucher,
avant l’arrivée de la police, à un individu assassiné, non
seulement afin que les magistrats puissent se rendre compte,
par l’examen et la position du corps, de la façon dont le crime a
été commis, mais aussi parce que tout propriétaire sur le terrain
duquel est trouvé un mort peut être traduit devant les tribunaux
par la famille du défunt, et condamné à une forte amende, souvent
même à la prison.
- Que vous veut-elle donc ? demanda M. Lauters, aussi surpris que sa femme.
- Elle veut que je trouve le meurtrier de Ling.
- Vous ?
- Moi-même ! Et comme je suis convaincu de l'innocence de sa fille, je suis certain que j'en fournirai la preuve.