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Critique de Sophie_Bazar
Mèl, 17 ans, vient d'emménager dans une nouvelle ville et est donc inscrite dans un nouvel établissement scolaire. Mais son intégration parmi ses nouveaux camarades va très mal se passer...
J'ai mis du temps à me lancer dans la lecture de "Gros sur le coeur" (ce titre 💙) car les sujets (harcèlement, grossophobie, emprise...) me touchaient vraiment, et il faut un sacré talent pour les traiter de manière réaliste et adaptée. C'est un titre jeunesse mais pas seulement, quel que soit son âge il est toujours appréciable de dénicher dans un roman les mots qui sonnent juste. Délicat, il faut l'être pour traiter du dégoût de soi éprouvé par les ados, surtout lorsque l'entourage n'aide pas ou pire encore, enfonce le clou. Quant au harcèlement, celui dont est victime Mélissa est d'une cruauté sans nom, à donner envie de cogner sur les murs (à défaut de la tête des responsables). J'aime vraiment que les auteurs jeunesse s'emparent de plus en plus de ce thème, tout ce qui évoque le harcèlement d'une manière ou d'une autre est d'intérêt général, peu importe qu'il parle à une personne ou à mille, du moment qu'il incite à rester vigilant ou à en parler.
Comme à son habitude, l'écriture de Carène est pétillante (même lorsqu'elle raconte des choses ignobles), sincère et claire, et se lit quasiment d'une traite. J'ai aimé l'importance qu'elle donne à l'amitié, puisqu'à cette période de la vie souvent les amis priment sur les parents. D'autant que les adultes ici n'ont pas tous le beau rôle, loin de là, et c'est là un autre scandale qui mériterait un roman à lui tout seul.
J'ai mis du temps à me lancer dans la lecture de "Gros sur le coeur" (ce titre 💙) car les sujets (harcèlement, grossophobie, emprise...) me touchaient vraiment, et il faut un sacré talent pour les traiter de manière réaliste et adaptée. C'est un titre jeunesse mais pas seulement, quel que soit son âge il est toujours appréciable de dénicher dans un roman les mots qui sonnent juste. Délicat, il faut l'être pour traiter du dégoût de soi éprouvé par les ados, surtout lorsque l'entourage n'aide pas ou pire encore, enfonce le clou. Quant au harcèlement, celui dont est victime Mélissa est d'une cruauté sans nom, à donner envie de cogner sur les murs (à défaut de la tête des responsables). J'aime vraiment que les auteurs jeunesse s'emparent de plus en plus de ce thème, tout ce qui évoque le harcèlement d'une manière ou d'une autre est d'intérêt général, peu importe qu'il parle à une personne ou à mille, du moment qu'il incite à rester vigilant ou à en parler.
Comme à son habitude, l'écriture de Carène est pétillante (même lorsqu'elle raconte des choses ignobles), sincère et claire, et se lit quasiment d'une traite. J'ai aimé l'importance qu'elle donne à l'amitié, puisqu'à cette période de la vie souvent les amis priment sur les parents. D'autant que les adultes ici n'ont pas tous le beau rôle, loin de là, et c'est là un autre scandale qui mériterait un roman à lui tout seul.
