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Critique de LauraLesmotsdesautres
nous sommes en compagnie de Megg. Une mère de famille qui a laissé de côté sa carrière pour devenir la parfaite Bree van de Kamp. Son mari Stéphane est très pris par son boulot. Son fils Malone est un petit gars très enjoué et sa fille, Lalie, une ado au comble de l'insolence. On le sent venir gros comme une maison. Megg n'en peut plus de cette vie mais se met une pression monstrueuse pour garder le cap. J'ai eu envie de lui dire plus d'une fois : « Plaque donc tout et pars prendre l'air quelques jours et laisse donc à ton ingrat de mari les enfants, la maison et tutti quanti »
Et c'est justement ce qu'elle fait avec Romy une voisine déjantée qui l'embarque en Bulgarie pour tenter de retrouver l'amant mystère de la mère de Megg décédée il y a un an
Escapade parfaite pour voir du pays, laisser tomber ses listes et pourquoi pas retrouver un peu de sa féminité
J'ai eu envie de chanter « quand on partait sur les chemins quand on partait de bon matin ... À bicyclette ... » en lisant ce roman, de suivre ce joli trio, frais, décapant pour voir où le vent les emmène
Au delà de cette fraîcheur estivale qui enveloppe le roman, Carène Ponte interroge le fameux statut de la femme au foyer qui pour beaucoup disons-le « n'a rien à faire de ses journées et se prélasse sur le canapé une fois les enfants à l'école », le rôle de mère et d'épouse qui passent souvent bien avant le plus important : rester en phase avec soi-même. Elle interroge également le souvenir laissé par une défunte. Que faire quand on découvre un secret post mortem ? Comment vivre avec cette part cachée de l'autre sans pouvoir lui poser des questions et lui demander pourquoi ?
Et c'est justement ce qu'elle fait avec Romy une voisine déjantée qui l'embarque en Bulgarie pour tenter de retrouver l'amant mystère de la mère de Megg décédée il y a un an
Escapade parfaite pour voir du pays, laisser tomber ses listes et pourquoi pas retrouver un peu de sa féminité
J'ai eu envie de chanter « quand on partait sur les chemins quand on partait de bon matin ... À bicyclette ... » en lisant ce roman, de suivre ce joli trio, frais, décapant pour voir où le vent les emmène
Au delà de cette fraîcheur estivale qui enveloppe le roman, Carène Ponte interroge le fameux statut de la femme au foyer qui pour beaucoup disons-le « n'a rien à faire de ses journées et se prélasse sur le canapé une fois les enfants à l'école », le rôle de mère et d'épouse qui passent souvent bien avant le plus important : rester en phase avec soi-même. Elle interroge également le souvenir laissé par une défunte. Que faire quand on découvre un secret post mortem ? Comment vivre avec cette part cachée de l'autre sans pouvoir lui poser des questions et lui demander pourquoi ?
