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sur 1140 notes
Megg vit ce qu'on appelle une vie de mère au foyer : un mari directeur d'entreprise, très satisfait d'avoir son épouse au service de la famille ; lui et ses deux enfants.
Les deux enfants, Malone un garçon d'une petite dizaine d'années adorable et joyeux, Liane une adolescente bougonne, mal dans ses chaussettes, en rupture de communication avec sa mère.
La voisine pleine de joie de vivre, célibataire, est devenue l'amie de Megg. Elle est fantaisiste, positive, malgré son handicap. Elle est née avec une seule main.
Megg est fille unique. Ses deux parents sont morts. Son père il y a dix ans et sa mère voici six mois seulement.
Megg a sans cesse les larmes au bord des yeux ces derniers temps. Sa vie lui semble vide.
Elle range le grenier de sa mère et trouve une ancienne pellicule de photos qu'elle fait développer.
Elle fait une étrange découverte au sujet de la vie de sa mère.
Pour en savoir plus, elles vont à trois faire un voyage en Bulgarie : Megg, Romy et Lalie.
Bien des surprises les attendent.
Megg redécouvre des plaisirs, des dons enfouis.
Elle renoue des liens avec sa fille.
Ce que j'ai particulièrement aimé, ce sont les petits détails de voyage à Milan et Venise.
Les personnages sont très sains et la lecture en leur compagnie est une détente. L'écriture est de qualité. J'apprécie souvent ce genre de lecture. Un monde où on va, on vient sans souci. On va finir par oublier ces délicieux moments de liberté qui nous semblaient tellement naturels.
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Après une petite poignée de déconvenues et au sortir de lectures sombres, j'ai eu envie d'un peu de légèreté et de luminosité.
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La plume de Carène Ponte ne m'ayant jamais déçue, m'amenant à adorer un filgoude : Tu as promis que tu vivrais pour moi" puis un conte de Nowel : "Vous reprendrez bien un peu de magie pour Noël", c'est avec un enthousiasme anticipé que je me suis plongée dans La lumière était si parfaite.
Et en quelques heures, j'avais dévoré ce court roman.
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Megg, à l'aube de la quarantaine, ne se sépare jamais de son carnet, sur lequel elle note les emplois du temps de sa petite famille : Stéphane, son mari PDG de je ne sais plus quoi, sa fille de 16 ans, Lalie, et son fils de 6 ans, Malone, ainsi que les tâches impératives à accomplir, les démarches administratives en cours, etc.depuis la fois où elle avait oublié de cuisiner 300 cookies pour la fête de l'école de Lalie qui avait lieu le lendemain.
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En plus de devoir s'occuper de tout son petit monde comme elle le fait depuis 15 ans, sa maman venant de décéder, elle doit fournir des documents pour le notaire et vider la grande maison de ses parents.
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Je vous vois d'ici vous insurger devant l'ampleur des besognes à accomplir, mais je vous rassure direct : Megg est une femme au foyer et n'a donc pas de travail, comme se chargent bien de lui rappeler son mari qui lui serine à plusieurs reprises "J'ai un travail, moi !" et sa fille (odieuse avec sa mère depuis quelque temps) qui rechigne à lui rendre le moindre service sous prétexte "qu'elle n'a que ça à faire".
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Bah oui, franchement, se lever à 6 heures du matin, s'occuper de tout dans la maison, courir d'un bout de la ville à l'autre pour déposer les enfants à l'école et aller les rechercher, préparer le dîner parfois pour une dizaine de personnes que Stéphane a invitées dans le cadre de son travail, sans oublier de passer chez le teinturier parce que monsieur veut sa chemise porte-bonheur pour le même soir, et tout le toutim, ce n'est pas du travail, restons sérieux, n'est-ce pas.
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Pourtant, cuirieusement, Megg en a marre. Elle n'en peut plus de sa "vie de rêve".
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Romy, sa voisine et meilleure/seule amie, gaie et extravertie, ne traverse pas l'existence de la même manière et se charge bien de lui ouvrir les yeux.
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Où est passée la vraie Megg, celle qui est autre que juste "la femme de..." et "la mère de...", l'attirante et séduisante Megg, celle qui a le droit d'avoir une vraie vie, avec des pauses de temps en temps, du temps pour penser à elle, justement, au lieu de disparaître sous les travaux domestiques ?
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Et Megg se réveille et secoue le cocotier. Après avoir réalisé qu'elle existait, elle aussi, et qu'elle n'était pas que la bonniche de service, elle décide de tout changer.
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Encore une fois un véritable régal que cette lecture. Je la conseille fortement.
Il semblerait que quel que soit le sujet ou le registre de littérature, la plume de Carène Ponte fait des merveilles.
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Megg est Mère au foyer à plein temps et quand je dis plein temps je n'exagère pas. Pourtant ce matin qu'il lui semble difficile de mettre le pied hors du lit ... elle est épuisée et puis la journée qui l'attend va être une nouvelle fois trépidante et épuisante. Entre une une ado de 16 ans revêche voir insolente, un fils adorable de 10 ans qui demande toute son attention , et un mari aimant qui la considère comme la meilleure épouse qu'il puisse avoir... parce qu'elle cuisine, pâtisse, gére maison enfants ménage bref l'intendante parfaite et ... trouve en plus le temps de passer au pressing récupérer sa chemise porte bonheur... Heureusement il y a Romy sa voisine, sa meilleure amie extravagante et lumineuse qui se propose pour l'aider à vider le grenier de la maison parentale bien vide depuis le décès de sa mère.. et le coup de grâce lui est asséné par une pellicule photo trouvée non développée dans un carton ..
Carène Ponte harponne son lecteur avec une écriture , alerte et fluide , alternant le chaud et le froid, l'émotion et le rire. Un joli roman détente.
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Grâce aux éditions Fleuve Editions et à net galley, j'ai eu le plaisir de découvrir en avant-première : La lumière était si parfaite de Carène Ponte.
Comment sa vie a-t-elle pu lui échapper à ce point ?
Devenue mère au foyer à la naissance de ses enfants, Megg fait face aujourd'hui à une ado en crise qu'elle ne reconnaît plus.
Son mari ne se préoccupe guère des tâches quotidiennes.
Et puis il y a eu le coup de grâce, cette saleté d'infarctus qui a fauché sa mère avant l'heure.
Tandis qu'elle se résout à vider la maison de son enfance, Megg déniche une pellicule photo qui l'intrigue, et décide de la faire développer. Rien ne pouvait la préparer à la série de clichés qu'elle découvre alors… Une révélation qui bouleversera sa vie. Partie sur les traces d'un passé maternel dont elle ignore tout, Megg ne se doute pas que c'est son avenir qu'elle est en train de reprendre en main.
La lumière était si parfaite est un joli roman feel-good.
L'histoire n'est pas originale mais ça fonctionne parfaitement grâce à un personnage principal très attachant.
Megg est une femme de presque 40 ans à laquelle on peut facilement s'identifier. Elle est mariée depuis de nombreuses années, a une fille de 16 ans qui grandit et donc, logiquement, s'éloigne d'elle. Heureusement son fils n'est pas encore un ado, et il l'aide toujours de l'amour inconditionnel d'un petit garçon envers sa maman.
Stephane, son mari, est gentil mais il travaille beaucoup et ne comprend pas qu'une charge mentale de plus en plus lourde repose sur les épaules de son épouse. Surtout que celle-ci a perdue sa maman six mois auparavant, d'un infarctus alors qu'elle était en forme.
Depuis un an, Megg est amie avec Romy une de ses nouvelles voisines, et grâce à l'amitié de celle-ci elle va prendre conscience de certaines choses. de plus, elle va découvrir une pellicule photo avec dessus un contenu inattendu..
Les deux femmes vont partir sur les traces du passé, en compagnie de la fille adolescente de Megg.
J'ai aimé découvrir ses femmes, leur histoire, et j'ai adoré partir avec elle pour un court voyage en Europe. Les descriptions des villes traversées sont très parlantes, cela donne vraiment envie d'y aller, notamment à Milan. C'est frais, facile à lire car l'écriture de Carène Ponte est fluide.
Je n'ai pas eu de coup de coeur mais j'ai passé un bon moment de lecture. Je vous le conseille si vous aimez ce genre.
Ma note : quatre étoiles.
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Vous connaissez cette petite frontière pas loin du pays du Burn Out ?
Une frontière où les larmes coulent pour un oui ou pour un non.
Lieu invisibile à l'oeil nu où même une publicité télévisée sur les pare-brises fait verser les larmes facilement.
Et bien, cette frontière, c'est Megg qui y est. Une mère au foyer avec un mari, une ado et un petit garçon avec la sensation que tout repose sur elle constamment.
À travers ce roman, Megg prouve qu'être mère au foyer n'est pas de tout repos et qu'avoir une jeune fille en pleine crise d'adolescence dans les parages n'aide pas beaucoup. Elle se décide à partir à l'aventure avec sa voisine déjantée à la suite d'une récente et bouleversante découverte.

J'ai bien aimé cette lecture qui m'a apporté un peu de légèreté et de fraîcheur dont j'avais besoin. Mais sans plus… D'autres livres dits « Feel-Good » m'ont beaucoup plus marqué que celui-ci.
D'autres romans de cette auteure m'attendent sagement, à voir si je m'y accrocherai davantage qu'avec celui-ci.
En bref, je suis à nouveau à contre-courant vis-à-vis de la majorité des critiques, mais pour ma part, c'est un roman que je vais vite oublier malgré le bon moment de lecture.
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L'histoire soulève délicatement la condition de la femme au foyer.
Ces femmes dont je fais partie et à qui l'on a dit maintes fois " tu as de la chance, tu ne travailles pas ! "
Colère et résignation... Ce sont les sentiments que j'ai ressenti durant ces années.
L'auteure a une jolie plume qui se lit sans difficultée, comme si nous discutions face à face., l'impression de se connaître et j'apprécie beaucoup ce sentiment.
Il y a une dose d'humour bien placée, de l'émotion...
Des dialogues en toute simplicités ce qui m'a amenée à passer un très bon moment.
Un roman addictif avec des protagonistes attachants.

J'ai aimé le réveil de Megg qui suite a un événement va à l'aide de sa voisine et meilleure amie, Romy, qui est un peu fofolle et prend la vie comme elle vient. Sortir de sa routine. Une bouffée de fraîcheur, un voyage intérieur...

C'est un premier contact avec la plume de cette auteure et elle m'aura littéralement conquise.
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Megg est mère au foyer, mais son mari se repose un peu trop sur ses épaules et elle doit alors gérer seule la crise d'ado de sa fille, les conduites de son fils à l'école (sans arriver en retard s'il vous plaît), le repas avec les collègues de son mari, les allers-et-retours chez le notaire suite au décès de sa mère… Il n'y a qu'avec sa voisine, Romy, qu'elle peut souffler un peu !
Et c'est à la suite d'une découverte étonnante avec celle-ci que Megg décide enfin de prendre des vacances… C'est parti pour un petit road trip !!
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La couverture est un brin kitch, mais le résumé annonce un bon feel-good, et j'ai cru comprendre que Carène Ponte était pas mal dans son style, alors lançons-nous !

Si j'ai eu un peu de mal avec la plume et la cohérence totale, j'ai passé un super moment de lecture ! C'était rafraîchissant (si tant est qu'on puisse parler d'une lecture en de tels termes…) !

Romy est, je pense, le personnage que j'ai le plus aimé, elle est singulière, mais surtout, elle apporte une bonne dose d'humour et de bonne humeur ! Megg quant à elle a su réfléchir et prendre les bonnes décisions, le tout donnant un axe un peu féministe à ce livre ! Les relations familiales, sont touchantes et, malgré le ton léger de l'histoire, bien développées.

Cependant, comme je le disais, j'ai trouvé le tout un peu mal ficelé (bon sauf que si je vous dis pourquoi, je vous spoil toute l'histoire !! ^^'). Puis le voyage aurait pu être un peu plus long aussi.
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Bref, c'était sympa, sans être incroyable non plus :)
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Carène Ponte a commencé à partie de mes auteures préférées avec “Tu as promis que tu vivrais pour moi” , un roman émouvant . Depuis , je guette ces nouvelles parutions sur Instagram. “La lumière était si parfaite” vient de sortir chez Fleuve éditions et il me tardait de le découvrir.
Le quotidien de Megg commence à ternir son estime . Femme au foyer , ses journées se ressemblent par l'accomplissement des taches hebdomadaires à un rythme effréné. le décès de sa mère rajoute à sa mélancolie. Des troubles dépressifs se pointent puisant son énergie .
L'image corporelle de Megg esquisse la sonnette d'alarme sans aucune prise de conscience de sa famille. Entre un mari aimant mais envahit par son travail , et des enfants capricieux , elle se console par le soutien de Romy , sa voisine . Il est clair que le cadre familial ne sera pas un remède pour ses nerfs à fleur de peau . L'espoir d'un changement à l'horizon de sa vie actuelle est minime voir impossible . La situation est démoralisante pour le moral , qui appelle au secours !
Megg baigne dans les souvenirs de sa mère ce qui lui rappelle que la maison maternelle nécessite un peu de rangement . Une charge qui lui réserve bien des surprises émouvantes , quelque peu surprenantes par la découverte d'une pellicule qui va chambouler ses croyances . Un secret inattendu se dévoile laissant Megg pantoise. Un voyage au loin entre filles serait profitable pour rassembler le puzzle de ce mystère .
En route pour un road-trip en compagnie de Romy , Megg et sa fille . Une occasion pour panser les blessures , entamer l'ouverture d'un dialogue harmonieux en vue d une réconciliation avec une adolescente en pleine crise identitaire .
Ce périple mouvementé se présente dans la bonne humeur avec un certain lâcher-prise . Les contraintes font place à la détente . Une bouffée d'oxygène se diffuse chez les personnages en mal-être évident. Carène Ponte installe une quête de soi en ressortant les maux de femmes qui baignent dans des incertitudes et des peurs illusoires.
La lumière était si parfaite” provoque une rencontre avec soi et procure un certain apaisement avec le passé dans une ambiance légère . Une lecture qui apporte un peu de réconfort en ces temps difficiles même si mon coeur balance toujours plus pour un autre livre de Carène Ponte
Un roman fluide qui vous fera passer un bon moment de lecture.

Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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Roman feel-good qui nous emmène dans un road-trip féminin en abordant les relations mère-fille, les secrets de famille, le rôle de femme, de mère au foyer.
Comment trouver sa place, s'épanouir en tant que femme tout en restant "la femme parfaite, "l'épouse parfaite" et "la maman parfaite" ?

Roman léger, plein d'humour et aussi d'émotions, qui parlera à chaque mère d'ado qui entre dans cette période si particulière et qu'on essaye de traverser au mieux ...

Je me suis beaucoup amusée des anecdotes d'enfance des héroïnes qui sont de mon époque, entre objets cultes et musiques, cela m'a fait sourire.

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Ce matin, Megg a bien du mal à se lever. Serait- ce un petit coup de vieux alors qu'elle atteint la quarantaine ? Serait- ce un coup de déprime suite au décès brusque de sa mère six mois plus tôt ? Ou alors la fatigue, ayant deux enfants, dont elle s'occupe à temps plein du fait de son statut de mère au foyer ? A moins que ce ne soit le désintérêt de son mari, Stéphane, qui ne pense qu'à sa carrière professionnelle ? Megg a envie de pleurer, comme c'est le cas ces derniers temps, pour un rien, même suite à une pub pour la célèbre enseigne qui remplace les pare- brises fissurés. Que lui arrive-t-il donc ?

« Stéphane, lui, est déjà prêt, habillé en costume parfaitement coupé, comme chaque jour de la semaine. Il en possède une dizaine qu'il a tous achetés dans le même magasin. "A quoi bon aller ailleurs, quand on a trouvé ce qui convient", me répond- il chaque fois que je le taquine à ce sujet. Ces derniers temps, j'ai le sentiment que cette réplique est valable pour moi, comme si j'étais moi aussi une chemise sur mesure. » Vite, une journée chargée l'attend : les enfants à aller conduire puis rechercher à l'école, au sport, des papiers à signer, des courses à faire et un dîner d'affaires à préparer. Megg court dans tous les sens, sans penser une seule fois à elle, à ce dont elle a envie, ou besoin…

« Tu es à cran, Megg, tu ne peux pas le nier. Entre les enfants, ton mari et l'entretient de cette immense baraque, quand est- ce que tu as pris du temps pour toi pour la dernière fois ? Je veux dire, vraiment du temps pour toi ? » le lendemain, lorsque Romy, la voisine et meilleure amie de Megg débarque, elle trouve la quadragénaire en piteux état. En lui proposant son aide pour aller débarrasser le grenier de la maison des parents de Megg, et en mettant la main sur une mystérieuse pellicule photographique, elle ignore qu'elle va entamer une démarche qui va les emmener dans un road trip jusqu'en Bulgarie !

« Et là, à Venise, dans cette ville que je visite pour la première fois, alors que nous nous sommes probablement perdues, je me sens vivante. Pour la première fois depuis bien longtemps, l'énergie pulse dans mes veines. Mon coeur bat la chamade, il fait si chaud que la sueur ruisselle le long de mon dos, pourtant je suis bien. » Il aura fallu à Megg quelques milliers de kilomètres pour pouvoir se retrouver, oser s'affirmer et s'autoriser un avenir qui lui plait. A un moment où le burn- out la menaçait, il était temps pour elle de reconnaître que la charge mentale qu'elle portait à elle seule pour toute sa famille était une charge de plomb sur ses frêles épaules.

Au final, un roman que j'ai dévoré tant la plume de Carène Ponte est addictive. Les personnages sont vraiment attachants – mention spéciale à Romy !!!!! Les événements s'enchainent avec légèreté tout en abordant des thèmes sérieux terriblement d'actualité. « Une véritable ode aux femmes » dit le bandeau ; j'approuve !
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