Les noms du pere chez jacques lacan

L’issue favorable ou défavorable de l’Oedipe, [est] suspendue autour des trois plans de la castration, de la frustration, de la privation exercés par le père.

Au départ, le père est mort, seulement voilà il reste le Nom-du-Père et tout tourne autour de ça.

Je réduis le Nom-Du-Père à sa fonction radicale qui est de donner un nom aux choses avec toutes les conséquences que ça comporte.

Le savoir se sait-il lui-même ou de sa structure est-il béant ? […] Cette structure [de la bouteille de Klein] n’est rien d’autre que l’objet a. C’est justement en ceci que l’objet a c’est le trou qui se désigne au niveau de l’Autre […].

Il semble que le Nom du père sujet supposé savoir soit à l’œuvre dans notre société démocratique d’aujourd’hui. En effet, il se rattache […] au « sujet supposé ne rien savoir de ce que tout le monde sait », « nouveau sujet que la démocratie invente », à ses dépens d’ailleurs. Il s’agit de sujets ordinaires en proie à des « pannes symboliques » révélant une sorte de « psychose froide ». Tel cet homme, épris de son chien, et qui, après l’avoir lavé, le mit à sécher dans un four à micro-ondes afin qu’il ne prenne pas froid ! Il ne savait pas que l’animal imploserait ! Atterré puis furieux du résultat, il intente un procès au fabricant de fours pour n’avoir pas indiqué sur la notice qu’il ne fallait pas y mettre d’animaux à sécher ! Et il gagne le procès !