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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Agathe Portail nous entraine dans le long périple d'une transhumance dans une région rude est sauvage de Patagonie. C'est une plongée surprenante.

A cause de la construction du barrage hydroélectrique et des terres qui seront noyées, Danilo doit abandonner le plateau d'estive et convoyer ses chevaux vers l'estancia dont le riche propriétaire a acheté ses bêtes. Ce départ signe la fin de sa liberté d'éleveur indépendant.

« Il était gaucho et seigneur de la moitié de cet espace, et chaque jour, son ancien domaine se réduit. Il sent tout au fond de son estomac une petite tache d'amertume qu'il refuse d e laisser s'étendre, se rappelle régulièrement qu'il ne s'est jamais fait porte-drapeau d'un mode de vie qu'il sait en marge de tout. Il accepte. »

Alma, une native Tehuelche, est envoyée pour convoyer le troupeau avec le gaucho. le voyage sera long à travers la cordillère des Andes. La jeune femme est taciturne et distante mais ces quelques jours passés en solitaire sur les sentes abruptes de la montagne vont mettre à jour les souffrances de ces deux laissés pour compte.
L'histoire oscille entre l'action présente et le passé des deux personnages principaux. Danilo s'inquiète pour son fil blessé et qui se cache tandis qu'Alma fuit un passé fait de violences et de rébellion.
Dans le même temps, on assiste à la mésentente des deux ingénieurs français qui sont seuls dans un village abandonné sur le site du barrage. Ils consignent les mesures pendant la mise en eau, mais tout ne se déroule pas comme prévu et, dans ce coin perdu, ils peinent à prévenir les instances dirigeantes.

Dans les paysages grandioses, sauvages et hostiles des montagnes, le gaucho et la jeune indienne ressassent leurs tourments en se cachant de l'autre. Danilo n'a pas fini de panser ses plaies depuis le destin tragique de sa famille.
Alma est révoltée par le destin de sa famille expropriée par le barrage et le mépris que les autorités affichent face à la culture des indiens natifs. C'est aussi la langue tehuelche qui est menacée de disparaitre. On découvre l'existence des populations indiennes et métissées, pauvres et à la merci de riches propriétaires et d'un gouvernement corrompu, qui doivent survivre tout en essayant de conserver leur culture.

« Pour conjurer les pouvoirs de l'obscurité et de la lune noire, l'Ancienne entonna le chant de lignée, cet assemblage de sons rauques à la prosodie singulière qui n'appartenait qu'à eux quatre : l'Ancienne, el Sabio, la Rechoncha et Alma. »,

Ce roman d'aventure va bien au-delà d'une transhumance à travers une région rude et dépeuplée de la Patagonie. Il questionne aussi sur l'identité même des peuples natifs dépossédés de leurs terres et dont la langue, la culture, se perdent peu à peu. Et que devient un peuple qui a oublié son passé ?
Les personnages d'Alma et de Danilo, quoique peu loquaces, mais profondément humains avec leurs failles, sont touchants.
D'une écriture nerveuse et charnelle, bien documenté, ce roman ébranle, interroge et passionne.



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Un joli roman d'aventures qui nous montre encore une fois, que les puissants sont toujours les plus forts. Surtout dans les pays où règne la pauvreté, comme en Patagonie.

En avril 2015, Danilo, seul et heureux de l'être, passe six à sept mois au "puesto", une cabane d'estive, sur le versant nord du mont Pewen.
"Dans son dos, les pics de la cordillère pointent comme un collier de dents et font sembler minuscule le mont Pewen qui culmine pourtant à mille trois cent cinquante mètres. le vent fait onduler l'herbe haute et l'ombre des nuages court d'un bout à l'autre de l'immense plateau d'altitude dont il connait chaque trou, chaque pierre et chaque buisson piquant de "calafate"."

Le gaucho, attend quelqu'un qui l'aidera à acheminer, les seules bêtes qu'il a encore et dont il a été obligé de se séparer.
"Il lui reste son étalon, sa richesse, et six juments, trois hongres, une mule de bât et cinq poulains qu'il vient de vendre à l'estancia Hued Hued."

Très triste, il parcourt du regard son univers qu'il aime tant, il profite encore un peu de sa liberté.
"A quoi sert de s'insurger ? Depuis longtemps il sait que rien ne le protégera contre le rouleau compresseur des droits de propriété officiels. Les terres de l'état qu'il occupe après son père pour y faire naître et grossir moutons et chevaux lui ont appartenu de droit. Et ce droit lui a été ravi lorsqu'il a fallu établir quelque part ce projet pharaonique : un barrage dont les capacités de production doivent alimenter en électricité Esquel, San Carlos de Bariloche, San Martin de Los Andes et même Neuquén. Que pèse un gaucho face au besoin de confort, de lumière, de chaleur, de loisirs de trois cent cinquante mille Argentins ? Il faut bien que les électeurs en aient pour leur bulletin.
Il a eu presque vingt-deux ans pour s'habituer à l'idée."

A son grand étonnement, c'est Alma, une jeune et taciturne native tehuelche, qui l'aidera dans cette dernière transhumance.
Ce déplacement durera cinq jours, il fera tout pour créer un lien, mais cette jeune fille, est renfermée, ne veut pas se lier, elle se méfie de tout et de tous, une grande souffrance couve en elle , la ronge, depuis l'expropriation de sa communauté.

Ils chevaucheront à travers des paysages époustouflants, mais leur histoire personnelle, ne cesse de les rattraper.
Alma veut se venger à tout prix et elle a un autre plan en tête.

Ils vont devoir traverser, les gorges du Rio, le barrage, dont la mise en eau est surveillée par Sandra et Benoît, se confronter à des obstacles, la route est très étroite et dangereuse.

Le barrage hydro électrique construit sur les contreforts de la Cordillère est un ouvrage très imposant, il a besoin de relevés et d'une surveillance constante, assurée seulement par les deux français. Ils vivent dans un hameau fantôme, déserté, par les ouvriers et aucune nouvelle de l'ingénieur.
Un gros orage se prépare et les mesures montrent des signes inquiétants....

Les âmes torrentielles de Agathe Portail, est un mélange de western, d'aventures, dans les grands espaces accidentés des Andes. Deux histoires, des chapitres courts. Un récit, tendu, nerveux. Un très bon moment d'évasion.
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Caramba, voici un excellent thriller dans la pampa de Patagonie !
Danilo est un véritable gaucho, mais non pas ceux qui militent pour plus de droits sociaux, vous savez les cow-boys sud-américains. A la différence de leurs compères Nords américains, ils délaissent le stetson pour un sombrero, le whiskey pour un matcha, le colt pour un facon, couteau bien utile pour quand ça commence à virer chocolat à la Pulperia. La Pulperia ce sont ces petits cafés-épiceries ou l'on vient se ravitailler en tabac, en épices et en maïs, c'est aussi l'occasion de prendre des nouvelles et de socialiser un coup pour ces grands gaillards solitaires.

Si le récit se tient à l'ère moderne et que les gauchos comme les langues indigènes se font de plus en plus rares avec l'arrivée galopante de la mondialisation, les téléphones portables ne sont pas légions dans ces régions reculées ou le réseau est quasi inexistant, alors on se laisse des messages qui sont colportés par la radio, pendant l'émission de 21h, où l'oreille attentive peut en découvrir un rayon sur les compères d'à côté à l'usage.

J'parlais de gauchos et de savoirs et dialectes ancestraux qui disparaissent avec le lot de confort et d'uniformisation qu'amène la modernité, ici c'est encore une innovation pour assouvir les besoins électriques de l'Homme qui va accélérer le processus. La production hydroélectrique (la moins polluante qui soit) demande tout de même des centaines de milliers de mètres-cubes de béton, déroute et exproprie des propriétaires terriens pour le bien commun.

C'est dans ce contexte délicat que l'on va faire la connaissance de notre sacrée paire de héros. Un Homme : Danilo, le gaucho avide de liberté et de grands espaces. Apaisé, d'une grande sagesse il connait son affaire et sa terre mieux que quiconque. Alma la femme autochtone, cabossée et malmenée par une vie en manque de repères elle va à la rencontre de Danilo pour un arreo, boulot de transhumance d'un cheptel.

Sacré beau duo de personnage, ils me resteront un moment vissé dans le crâne, ces deux-là. Tout comme l'écriture de ce superbe bouquin, qui rend à merveille ces grands espaces et fait toucher du bout du doigt ce que peut être une rando rustique à cheval dans ces immenses contrées lointaines. L'inclusion habile et raisonnée de termes espagnols et de leurs traductions bienvenues, en bas de page nous immerge un peu plus dans le folklore sud-américain.

Une construction simple, sans être simpliste, à l'efficacité rigoureuse qui maintient une tension permanente tout en laissant le soin à l'autrice de taffer des personnages poignants.

J'en ai pris plein la figure de la sueur, du mouton rôti au feu de bois, du matcha bien corsé, de l'odeur d'un cheval fourbu, de l'humanité folle, de la résilience, de la résistance et de la fébrilité. C'est une lecture très sensorielle qui mêle à la perfection le nature-writing le thriller et le roman d'aventures.

Un très bon bouquin que je vais m'empresser d'offrir.




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Le récit suit d'abord les traces d'Alma et Danilo, deux personnages solitaires, qui se retrouvent par hasard à voyager ensemble à travers la Patagonie. Ces quelques jours dans leurs pas nous transportent dans un milieu isolé et aride. Cette région n'est pas la plus accueillante et sa traversée s'avère particulièrement périlleuse pour les organismes. En parallèle, on nous parle des ingénieurs qui s'occupent du bon fonctionnement du barrage installé à proximité.

Dès les premières pages, j'ai été bluffé par la plume d'Agathe Portail. Visuelle et sensorielle, elle dépeint à merveille la singularité des lieux. le silence, les températures, les souffles, les odeurs se dégagent du texte pour mieux nous imprégner de l'atmosphère de l'aventure. le dépaysement est total et j'ai vraiment eu l'impression de vivre l'aventure aux côtés des acteurs.

Tous les protagonistes sans exception ont un passé tourmenté et un secret enfoui. Quelques éléments nous sont communiqués mais le mystère reste entier quant à leurs véritables intentions. Ce flou psychologique rend leurs réflexions imprévisibles et laisse planer les suspicions.

L'atmosphère lourde et rugueuse du « grand sud », associée au comportements taiseux des acteurs, créent une tension qui ne cesse de grandir. Tout au long de cette transhumance physique, on sent l'étau se resserrer autour des personnages. L'autrice utilise son talent de conteuse pour nous entrainer vers un dénouement de plus en plus énigmatique.

Ma première rencontre avec Agathe Portail est une réussite. Je suis resté hypnotisé par la justesse de son écriture, en parfaite harmonie avec l'ambiance de l'histoire. Je suis ravi d'avoir découvert une nouvelle écrivaine talentueuse que je me ferai un plaisir de suivre à l'avenir. J'avais d'ailleurs un de ses polars qui trainait depuis des mois dans ma bibliothèque. Je m'en vais de ce pas le remonter sur le haut de ma Pile à Lire !
Lien : https://youtu.be/PQUbwyjCUh0
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BEAUTÉ & ÂPRETÉ... 🌊 COUP DE 💙

Patagonie, 2015. Alma, jeune employée tehuelche d'une grande exploitation agricole a pour mission d'assurer le transfert d'un troupeau de chevaux en compagnie de Danilo, le gaucho qui les vend. Chevauchant leur monture au milieu d'une superbe nature sauvage, ils vont apprendre à se connaître, braver les difficultés et affronter ce passé qui les rattrape. Tout proche, Sandra et Benoît surveillent la mise en eau d'un barrage hydro électrique. Les relevés sont de plus en plus inquiétants alors que des pluies diluviennes s'abattent sur la région...

Quand chaque heure qui passe est une heure qui sauve. Cinq petits jours qui vont bouleverser bien des vies. Celles de deux Français livrés à eux même au coeur de ce barrage d'exception. Celles de deux solitaires en transhumance aux visions d'avenir opposées. Celle de toute une vallée au coeur de la Cordillère.

Les Âmes torrentielles c'est un roman magnifique où les fêlures des protagonistes vont côtoyer les grands espaces. J'ai été totalement charmée par la plume de l'autrice qui m'a embarquée dans ce roman d'aventure à la tension permanente.

Entre beauté et brutalité, entre liberté et histoire, j'ai été prise aux tripes par ce roman original qui m'a offert un superbe voyage au coeur des gorges de río. Avec cette fable humaine portée par des personnages riches, Agathe Portail rend hommage à toutes ces populations qui se sont vues expropriées suite à des problématiques politiques et économiques. Une véritable course contre la montre aux multiples enjeux qui m'a happée et fait voyager le temps de deux petites soirées.

Inoubliable & riche en émotions, un roman que je ne suis pas prête d'oublier. Je recommande absolument ! 💙
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Un vrai coup de coeur pour cette histoire bouleversante et ses personnages, leur beauté, leurs failles, leurs blessures.
Tout est beau dans ce roman : la couverture est superbe, les descriptions sont incroyables de précision et de justesse, la tension (l'attention) est maintenue du début à la fin.
Et puis, réussir à citer Rennes-en-Grenouilles dans un roman se déroulant en Patagonie sans que cela paraisse tomber comme un cheveu sur la soupe, moi je dis « chapeau » Agathe Portail :-)
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Avec Les âmes torrentielles, Agathe Portail se paye le luxe d'écrire un huis-clos dans l'immensité patagone. Mon attachement à ces terres australes me mettait en de bonnes prédispositions de lecture et pourtant j'ai été cueilli par ce roman choral, par la profonde humanité de ces protagonistes abîmés par le pampero violent de leurs vies cabossées.
Chacun tente de survivre, de s'accrocher à ses rêves, de trouver ce qui nourrit sa dignité. C'est beau, tout simplement beau.

Le récit en lui-même est mené de main de maître au rythme des chevaux et des eaux qui montent. On avance prudemment, suivant les personnages dans leur prudente pudeur. Ne pas comprendre trop vite pour se laisser habiter par les passions et les doutes de nos compagnons de papier.

Je ne dirai pas que j'ai adoré, que ce livre est génial ou qu'on frise le chef-d'oeuvre. Ces mots ne veulent pas dire grand-chose. J'ai simplement été happé par une histoire de chair et de sang. J'ai partagé les chemins extérieurs et intérieurs des personnages. J'ai probablement grandi en humanité et c'est cela que j'attends de la littérature. Merci Agathe Portail pour ce rendez-vous avec moi-même que vous avez su susciter et à l'amie qui m'a fait découvrir ce roman.
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Patagonie, avril 2015.
Le Gaucho Danilo a vendu son troupeau de chevaux, il effectue une transhumance avec la jeune et mystérieuse Alma. Ils vont traverser des paysages grandioses avec comme horizon la Cordillère des Andes. Leur migration induit la traversée d'un barrage hydro électrique dont la mise en eau est imminente et gérée par Benoît et Sandra. Ces deux sont sans nouvelle de l'Ingenieur et commencent à s'interroger sur des défaillances importantes du barrage.
S'ajoute à ses défaillances, l'indomptable Nature qui va gronder et balancer ses larmes de pluie sur Terre pouvant accentuer les dysfonctionnements du barrage. La chape de plomb s'instaure alors et s'intensifie de page en page.

Le passé aussi est indomptable et sa puissance n'a d'égal pour Alma et Danilo, la transhumance se complexifie avec ce passe qui ressurgit et ce barrage vertigineux.
Les âmes torrentielles c'est le roman du déracinement, de l'exil forcé, de l'identité bafouée. C'est l'histoire dans l'Histoire, celle des Tehuelches, ce peuple dont l'acculturation a déformée ses origines et comment se construire quand les fondements même des racines sont des sables mouvants ?

Agathe Portail nous immerge avec brio en Patagonie. Elle nous offre des merveilleuses descriptions de paysages, le maté coule à flot et le dialecte ponctue les phrases et appuie le dépaysement. Son écriture instaure une tension qui ne nous lâche pas jusqu'à l'ultime mot.

Les âmes torrentielles m'ont boulversé par l'histoire mais aussi charmée par l'originalité du sujet. Ce barrage hydro électrique qui prend une ampleur au fil des pages est inédit.

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Après le FLIP de Libourne et avant le Festival Thrillers de Gujan, petite pause avec des romans qui m'ont attiré l'oeil et celui-ci en faisait partie : « Les âmes torrentielles » d'Agathe Portail.
Un roman d'aventure mais pas que, de la poésie aussi, une écriture délicate pour des âmes déchirées, torturées…Danilo, éleveur de chevaux solitaire dont les terres ont été confisquées et qui s'est résolu à vendre ses bêtes. Alma, jeune native revêche et peu causante qui va accompagner Danilo dans la transhumance de son troupeau. On vit les souffrances de ces deux êtres au travers des chapitres courts et incisif sur fond de paysages qu'on ne peut qu'imaginer magnifiques.
Et tout ceci sur fond de mise en eau d'un barrage hydro électrique en Patagonie. Un roman qui se dévore tant l'écriture d'Agathe Portail nous met sous tension et ce jusqu'à la dernière page.
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En Patagonie, Danilo s'apprête à quitter sa terre avec ses chevaux. Il les a vendus à un autre et Alma vient les récupérer. le voyage commence...
Cinq jours de voyage au coeur de la Patagonie et de la Cordillère des Andes. Au creux de ses montagnes, au bord de ses précipices, aux confins de ses Rios. Un voyage fait de rencontres mais aussi de silences.

Ce roman est beau.
C'est l'histoire de déracinements. Celui de Danilo qu'un futur barrage pousse à quitter ses terres et son mode de vie. Celui d'Alma, jeune tehuelche, en colère et revancharde.
C'est une ode à la nature... Elle nous accompagne tout au long de la lecture. Elle gronde parfois lorsque les éléments se déchaînent. Elle offre des moments de paix et d'émerveillement. Elle ramène invariablement les hommes à leur condition.

L'écriture d'Agathe Portail est superbe.
La première partie du roman nous installe en douceur, en lenteur dans l'intrigue. Et tout s'accélère. Une tension latente au départ puis extrême au final s'installe et guide la lecture.
J'ai été touchée par Alma et Danilo, deux taiseux amoureux de leurs terres.
J'ai adoré découvrir une partie de l'Histoire des peuples autochtones et que leur combat pour survivre soit mis en avant. La langue, les traditions sont tellement riches et variées qu'elles sont essentielles.
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