AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bazart


Résumé :

le tout jeune Romeo Easley a quitté son ancien job de guetteur pour un caïd de la drogue, Sean Withers, pour une entreprise moins rentable mais plus légale : la vente de revues d'occasions sur un trottoir de N.Y.
Son frère Russell, de son coté, est resté fidèle à Withers et, après avoir purgé une peine de prison a repris son travaille d'encaisseur de Whiters.

Quand un autre membre de la bande est arrêté par la police, puis assassiné en prison, la police soupçonne le chef du gang ; et l'inspecteur Murano se lance dans la traque, tandis que Romeo, garçon très sensible et fleur bleue (il est persuadé avoir rencontre lé grand amour avec une femme de la haute bourgeoisie qui l'ignore totalement), se sent coupable : il a répondu à une question apparemment innocente de Withers., mais aux conséquences qui vont devenir vite tragiques, pour lui et le microcosme new yorkais qui l'entoure.


Critique :

Même si certains semblent comparer ce livre aux polars de James Elroy ou Donald Westlake, les influences de ce romancier néerlandais me semblent être plus cinématographiques que littéraires. En effet, pendant toute la lecture de ce roman, je n'ai pu m'empêcher de penser aux films de Tarantino et encore plus de Spike Lee ( par exemple Do the right thing), dans sa façon d'apporter une touche légère, à la limite de la parodie à une toile de fond pourtant tragique entre guerre de gangs et trafics de drogues.

Même si le sujet semble du coup quelque peu éculé, Post parvient à faire oublier le déjà vu et à trouver le ton juste, en dosant brillamment touches d' humour et noirceur sanglante. Les personnages sont très nombreux, on s'y perd même assez souvent, mais l'ensemble est quand même parfaitement fluide et maitrisé pour que le puzzle s'imbrique habilement jusqu'au dénouement, sans jamais ennuyer et en donnant une vraie épaisseur à un certain nombre de personnages.

Certes, on frôle parfois la caricature, et le coté comédie peut à certains moments entraver le suspense, mais le plaisir de lecture est vraiment présent pendant tout le livre , et la morale finale, qui fait primer le pouvoir de la littérature sur la délinquance et le crime organisé, ne peut que réjouir le fou de livres que je suis.

Pour résumer, losers nés n'est pas sans doute pas forcément un très grand livre, mais son auteur est assurément à suivre…
Commenter  J’apprécie          10







{* *}