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Critique de iz43
La gouteuse d'Hiltler est un roman étonnant et bouleversant qui s'attache à mous montrer un pan de l'histoire peu connue.
Rosella Postorino s'est appuyée sur le témoignage à 95 ans, de Margot Wölk, la dernière goûteuse d'Hitler en vie.
C'est elle qui lui a inspiré son personnage principal : Rosa Sauer. Rosa est une jeune berlinoise de 26 ans. Gregor son mari depuis un an est parti sur le front russe. Les parents de Rosa sont morts et il pleut des bombes sur Berlin. La jeune femme sans attache se réfugie chez ses beaux parents à Gross-Partsch un petit village près de Wolfsschanze, la Tanière du Loup, où le Fürher a passé plus de huit cents jours.
L'une des craintes du Fürher était d'être empoisonné. Qu'à cela ne tienne. Une dizaine de femmes sont recrutées de force pour servir de goûteuse, de fusible. Si le plat est empoisonné, le fusible saute.
Rosa n'a pas de chance et est recrutée avec d'autres infortunées. Impossible de ne pas suivre suivre les SS qui viennent les chercher en car pour les emmener à la caserne Krausendorf, près du bunker.
Les jeunes femmes tremblent d'effroi à chaque bouchée. Chaque cuillérée peut être la dernière. En ces temps de guerre, tout le monde a faim et paradoxalement les jeunes femmes peuvent mourir en mangeant les bons petits plats destinés au dictateur.
Les goûteuses ne sont pas bien traitées par les SS. On aurait pu s'attendre à une certaine bienveillance de la part des gardes. Mais rien de tout ça.
Rosa souffre. L'accueil qui lui est réservé par les autres femmes est difficile. Certaines lui sont carrément hostiles. Et puis Gregor ne donne aucune nouvelle. Rosa l'imagine mort alors que ses beaux parents espèrent encore. Et puis il y a ce manque. Ce manque d'enfant d'abord. Gregor et elle n'ont pas d'enfant. Et le manque d'amour, d'une présence se fait ressentir.
Rosa doit elle culpabiliser de vivre l'instant présent quand son passé est mort et son avenir lié à chaque bouchée?
C'est un beau roman. Je n'ai pas eu le coup de coeur car la fin m'a vraiment déconcertée. Je l'ai trouvée un peu expéditive et il m'a manqué des élements pour comprendre la destinée de Rosa.
Rosella Postorino s'est appuyée sur le témoignage à 95 ans, de Margot Wölk, la dernière goûteuse d'Hitler en vie.
C'est elle qui lui a inspiré son personnage principal : Rosa Sauer. Rosa est une jeune berlinoise de 26 ans. Gregor son mari depuis un an est parti sur le front russe. Les parents de Rosa sont morts et il pleut des bombes sur Berlin. La jeune femme sans attache se réfugie chez ses beaux parents à Gross-Partsch un petit village près de Wolfsschanze, la Tanière du Loup, où le Fürher a passé plus de huit cents jours.
L'une des craintes du Fürher était d'être empoisonné. Qu'à cela ne tienne. Une dizaine de femmes sont recrutées de force pour servir de goûteuse, de fusible. Si le plat est empoisonné, le fusible saute.
Rosa n'a pas de chance et est recrutée avec d'autres infortunées. Impossible de ne pas suivre suivre les SS qui viennent les chercher en car pour les emmener à la caserne Krausendorf, près du bunker.
Les jeunes femmes tremblent d'effroi à chaque bouchée. Chaque cuillérée peut être la dernière. En ces temps de guerre, tout le monde a faim et paradoxalement les jeunes femmes peuvent mourir en mangeant les bons petits plats destinés au dictateur.
Les goûteuses ne sont pas bien traitées par les SS. On aurait pu s'attendre à une certaine bienveillance de la part des gardes. Mais rien de tout ça.
Rosa souffre. L'accueil qui lui est réservé par les autres femmes est difficile. Certaines lui sont carrément hostiles. Et puis Gregor ne donne aucune nouvelle. Rosa l'imagine mort alors que ses beaux parents espèrent encore. Et puis il y a ce manque. Ce manque d'enfant d'abord. Gregor et elle n'ont pas d'enfant. Et le manque d'amour, d'une présence se fait ressentir.
Rosa doit elle culpabiliser de vivre l'instant présent quand son passé est mort et son avenir lié à chaque bouchée?
C'est un beau roman. Je n'ai pas eu le coup de coeur car la fin m'a vraiment déconcertée. Je l'ai trouvée un peu expéditive et il m'a manqué des élements pour comprendre la destinée de Rosa.
