"Et moi, je me contentais de taimer" - Rosella POSTORINO
De toute façon il (Hitler) dit aussi qu'il ne supporte pas la cruauté des abattoirs.
(le cuisinier d'Hitler expliquant pourquoi il ne mangeait pas de viande).
Hitler proscrivait la viande et, à la radio, incitait ses compatriotes à manger du pot-au-feu de légumes au moins une fois par semaine. Il devait penser qu'il était facile de trouver des légumes en ville pendant la guerre. Ou bien, ça ne le regardait pas : un Allemand ne meurt pas de faim ou, s'il meurt de faim, c'est un mauvais Allemand.
"Quand vous perdez une personne, la douleur est pour vous, qui ne la verrez plus, n'entendrez plus sa voix, qui sans elle, pensez-vous, ne résisterez pas. La douleur est égoïste : c'est ce qui me mettait en colère."
Nous étions amants. Il est naïf de chercher une raison pour laquelle on devient amants.
Tout travail du reste implique des compromis. Tout travail est un esclavage : besoin d'avoir un rôle dans le monde, d'être guidé dans une direction précise pour se soustraire au risque de déraillement, à la marginalité.
De son côté, le Führer aussi luttait contre les résidus de sa digestion. C’était un souci qui rongeait Krümel : le régime alimentaire qu’il avait défini pour son chef était des plus sains, et pourtant ce dernier marchait au Mutaflor. La prescription venait du professeur Morell, mais ces derniers temps, même lui, le médecin personnel d’Hitler, était pris de court. Il tergiversait en lui donnait des pilules contre les flatulences : son patient en absorbait jusqu’à seize par jour. Hitler avait imaginé un système élaboré pour se protéger d’un empoisonnement et en attendant il s’intoxiquait.
Nel buio le parole erano innocenti, ma non inoffensive.
Dans le noir les paroles étaient innocentes mais pas inoffensives.
« La pitié universelle n’existe pas, seule existe la compassion pour le destin d’un être humain. Le vieux rabbin qui prie les mains sur la poitrine parce qu’il a compris qu’il va mourir.
La Juive si belle qui va être défigurée .
La Russe qui a entouré ton bassin de ses jambes et t’a donné un court instant la sensation d’être protégé. »
"On peut distinguer les rires : le gros rire d'Augustine, les soubresauts d'hilarité de Leni, la trompette nasale d'Elfriede, le rire en cascade d'Ulla. Mais pas les larmes, quand nous pleurons nous sommes tous égaux, c'est le même son pour tout le monde."
On peut distinguer les rires : le gros rire, les soubresauts d'hilarité, la trompette nasale, le rire en cascade. Mais pas les larmes, quand nous pleurons nous sommes tous égaux, c'est le même son pour tout le monde.