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Critique de Sachenka


Mon cheval pour un royaume est le premier roman de Jacques Poulin, un auteur québécois que j'affectionne beaucoup et qui m'a rarement déçu. Évidemment, une oeuvre écrite dans les balbutiements d'une carrière (dans ce cas-ci, 1967), peut difficilement se comparer avantageusement au produit d'un artiste établi et confortable. On peut toutefois y déceler des thèmes, un style qui feront le succès de la plume de cet auteur : c'est-à-dire une histoire courte, empreinte d'un certain lyrisme et qui mise sur les relaitons humaines. le ton est un peu plus sombre et dramatique que ce à quoi nous a habitué Poulin par la suite mais le tout est traité avec délicatesse.

Le titre s'inspire librement de la fameuse phrase que Shakespeare a mise dans la bouche de Richard III. Seulement, dans l'historie de Poulin, c'est un certain Simon qui donnerait tout pour son cheval. Et pour ses proches ! Voyez-vous, il est un calechier qui fait découvrir la ville de Québec et les environs à ses clients et amis (et, indirectement, à ses lecteurs). Plus que jouer les guides touristiques, ce sage homme tient le rôle de Cupidon. C'est grâce à lui si le narrateur (un écrivain, déjà, mais pas encore Jack Waterman) parvient à se rapprocher de Nathalie. Mais l'amour… c'est compliqué l'amour. Toutefois, Mon cheval pour un royaume, ce n'est pas une intrigue amoureuse ou bien si peu. C'est un roman où des liens se tissent entre les individus : affection, amitié, amour, tendresse, solidarité, etc. Bon, l'auteur expérimente aussi un peu et il termine sur une note philosophique mais, dans l'ensemble, je me suis laissé porté par ses mots et son histoire.
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