Citations sur L'ombre sur mon coeur, tome 3 : À nos destins croisés (40)
Ses magnifiques yeux azur brillaient d’un désir ardent. Il ne portait plus que son pantalon et son torse musclé soyeux appelait mes caresses.
Par ce baiser, je m’efforçai de lui prouver l’intensité de mes sentiments. Le sel de ses larmes versées vint se mêler à la saveur de ses lèvres et je redoublai d’ardeur pour combattre les pensées qui la parasitaient. Son corps au début crispé finit par se détendre. Cette étreinte tant attendue me confirma que l’alchimie entre nous était loin d’être perdue.
J’avais beau traiter avec les plus puissants de ce monde, parlementer avec de hauts dignitaires, négocier des contrats de plusieurs millions de dollars, prononcer ces trois mots fut de loin la chose la plus terrifiante de toute ma vie.
Désormais, c’est quitte ou double. Soit elle assèche mon cœur à jamais, soit elle le ressuscite.
La force de l’amour que je ressentais pour Matthew était si puissante qu’elle arrivait à soigner les maux qu’il avait lui-même créés, parce que renoncer à notre lien était un mal bien plus insupportable encore. Ce soir, il allait m’approcher, me courtiser et essayer de se racheter, j’en avais conscience, mais ce dont j’étais désormais certaine c’était que j’allais succomber. Pire, même si à ce stade je refusais de l’admettre, au fond je n’attendais que ça.
J’imaginai sa langue taquiner mes boules, puis remonter le long de ma verge dure. Elle léchait mon gland avec délectation avant de prendre ma queue à pleine bouche. Son regard empreint de désir plongeait dans le mien et augmentait mon trouble. J’accélérai mon mouvement. Elle n’était physiquement pas présente et pourtant mon esprit avait gravé les courbes de son corps, le son de ses gémissements, la délicatesse de sa peau, le goût de sa jouissance, avec tellement de réalisme que mon corps réagit avec ardeur. Elle était ancrée dans ma peau et monopolisait toutes mes pensées lubriques. Ce ne fut pas ma main qui me fit jouir, mais bel et bien mon ange chimérique.
Le souvenir de ta robe version « Petit chaperon rouge » restera gravé en moi jusqu’à mon dernier souffle, mais je pense qu’il est temps que tu revêtes une tenue digne d’une véritable princesse. J’ai pensé qu’une version revisitée de celle de Cendrillon te conviendrait mieux. Promets-moi de ne pas disparaître aux douze coups de minuit. Dans le cas contraire, n’oublie pas que je t’ai moi-même fait une promesse : ne jamais te laisser partir, et je compte bien la tenir. Nous avons suffisamment perdu de temps.
Mon désir me brûlait de l’intérieur et cette robe que j’avais tant admirée devint soudain trop encombrante. Son contact, son souffle, la douceur de sa peau, tout était exacerbé. J’avais l’impression de découvrir le corps d’une femme pour la première fois, d’être vivant. Nous fîmes l’amour, durant ce qui me sembla durer des heures, tout en sensualité, sans artifice, sans douleur. Son corps ondulait encore contre le mien quand un bruit strident fit disparaître peu à peu son image.
Elle était plus belle que tout ce que j’avais pu imaginer. Elle se matérialisa dans mes songes et me rejoignit sur la berge. Je l’aidai à descendre du bateau et la serrai dans mes bras. Nous portions nos masques. Elle était sublime. Sous les reflets de la lune, sa robe et les quelques perles sur son masque scintillaient. Je la fis tourner sur elle-même et son rire résonna dans ma tête avant que je ne plaque mes lèvres sur les siennes. Le baiser passionné qui s’ensuivit me fit renaître.
D’un coup, nous nous retrouvâmes dans ma chambre. Mon désir me brûlait de l’intérieur et cette robe que j’avais tant admirée devint soudain trop encombrante. Son contact, son souffle, la douceur de sa peau, tout était exacerbé. J’avais l’impression de découvrir le corps d’une femme pour la première fois, d’être vivant. Nous fîmes l’amour, durant ce qui me sembla durer des heures, tout en sensualité, sans artifice, sans douleur. Son corps ondulait encore contre le mien quand un bruit strident fit disparaître peu à peu son image. Je l’appelai désespérément.
Ma puce, il faut profiter du privilège de la jeunesse tant qu’on le peut encore. Et puis, faire l’amour est le meilleur antidépresseur de la planète. Ça et le chocolat. Mais il vaut mieux choisir ma solution, elle évite la culotte de cheval.
Ce que tu découvriras derrière cette porte te prouvera que tu n’as jamais, pas une seule seconde, quitté mon cœur et mes pensées. Rends-toi dans l’aile ouest du Manoir, tu y trouveras une porte avec deux phœnix entrelacés. La clé ouvre cette porte. La réponse à tes maux s’y trouve peut-être.
Si je devais encore te donner quelques conseils, alors je te dirais de ne pas commettre les mêmes erreurs que ton vieux père : ne passe pas à côté de ta vie, trouve-lui un but. Quelque chose de plus grand que notre fortune. Sois plus altruiste que moi, sois meilleur que tes aïeuls et trouve la paix que tu mérites.