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Critique de bdelhausse


Je n'aurais sans doute pas dû lire que ce 6è tome des aventures du Goon avait été primé par le prix Eisner (au passage, qu'il me soit permis de dire tout le bien que je pense de Will Eisner, mais cela n'a aucun rapport).

Eric Powell nous plonge dans un hommage aux polars noirs des années 50. The Goon a un coeur. Il bat pour Isabella, mais celle-ci est prisonnière de la Triade, elle tapine sans doute (même si on garde d'elle une image immaculée). Isabelle, c'est la brune fatale, façon Ava Gardner ou Myrna Loy.

Si le coeur du Goon bat pour Isabella, il ne bat donc pas pour Mirna, une blonde qui se morfond pour le caïd. Mirna, c'est la vamp blonde, style Lana Turner.

Pour l'amour d'Isabella, le Goon abandonnera tout. Les docks, les rackets, Franky... qui va se jeter dans la boisson.

Et c'est de très loin, de très bas, que le Goon va resurgir pour défaire le mystérieux monsieur Wicker (wicker the wicked...) et terrasser le dragon chinois.

De nombreuses cases sans parole, des dessins sépia ou noir/blanc, une très faible colorisation (pour le sans de Franky), au niveau graphique, c'est brillantissime. Cela se dévore, extatiquement. Au niveau du scénario... il m'a manqué des pages... D'habitude, on navigue aux alentours de 160... ici on est à 120. Les aspects "hommage aux années 50" ne me posent pas de problème. Mais je trouve que le Goon ne tombe pas assez bas et que la victoire vient bien (trop?) facilement.

Mais découvrir que le Goon a un coeur... c'est un grand kiff.
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