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Critique de Le_chien_critique


La longue terre III. Après un premier tome divertissant, le second m'avait laissé de marbre. Ce tome renoue avec le divertissement spectaculaire, l'exploration de Mars, et la réflexion. de la très bonne SF populaire.

Nous retrouvons les personnages croisés dans les tomes précédents, juste après l'éruption d'un volcan sur les terres étasuniennes de la Prime Terre : le commandant de twain Maggie Kauffman, défenseuse acharnée des droits des trolls, fidèlement accompagnée de son chat androïde; Josué à la recherche d'une sorte d'Homo superior, et de Sally Linsay, l'aventurière intrépide. Trois fils narratifs qui pourraient se résumé par Est-ce ainsi que les hommes vivent ?

Sous des attraits divertissants et quelques notes d'humour, nos quatre mains nous démontrent que littérature populaire n'est pas synonymes que de légereté, mais aussi de réflexions. Et quand divertissement et réflexion sont en osmose, le lecteur en redemande.
Côté divertissement et spectacle, c'est le personnage de Sally Linsay qui s'y colle. L'occasion de faire un petit tour dans l'espace et d'en découvrir un peu plus sur les mondes parallèles de Mars. Ici pas d'anthropomorphisme, les différentes Mars ont une faune et flore en cohérence avec l'habitabilité présumé de sa biosphère. Un petit côté rétro, légèrement suranné baigne ce récit avec des clins d'oeil à d'autres oeuvres.

Les deux autres fils narratifs, nous envoient dans un voyage lointain à travers la longue terre, ainsi qu'à la recherche du chainon suivant de l'humanité. Ici les récits s'entrecroisent et se rejoignent. Les deux auteurs nous plongent dans une une réflexion sur l'homme, son intelligence et son évolution. Et nous emportent dans des contrées qui font froids dans le dos et renvoient à notre histoire. Il y sera question d'une célèbre controverse, de race supérieure, d'impérialisme, de colonialisme et de bien autres choses encore. Les plus savants gouteront aux références, les incultes se cultiveront, le tout sans lourdeur et toujours avec une pointe de légèreté.

Le titre du roman est légèrement trompeur, la longue Mars n'occupant que le tiers du récit. J'avais surtout peur de la répétition en ouvrant le bouquin : on refait la même chose que le premier tome sur Mars et c'est plié. Tel n'est pas le cas ici. J'y ai trouvé quelques petites longueurs par ci par là, mais rien de rédhibitoire. Pour ma part, c'est le meilleur roman du cycle, qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu pour apprécier ce texte.
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