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Critique de Luniver


Avant de découvrir Pratchett, mes auteurs favoris étaient déjà tous morts : pas de surprises donc sur leur bibliographie, elle m'était connue d'avance et je devais faire avec. En parcourant le disque-monde et tous ses personnages attachants, la donne a changé : la série ne semblait ne pas avoir de fin, ce qui m'arrangeait bien puisque je n'en avais jamais assez. La mort de l'auteur a laissé un certain vide en moi, et j'ai même envisagé de me rendre à ses obsèques en Angleterre. Déraillé est donc resté un long moment dans ma bibliothèque, car j'ai eu bien du mal à me résoudre à lire le point final de son oeuvre.

Le cycle s'achève donc avec les aventures de Moite von Lipwig, désigné par Vétérini pour gérer une découverte qui va bouleverser le monde : le chemin de fer à vapeur ! Idéal pour doper le commerce, favoriser les relations internationales, et aussi occasion rêvée pour le dictateur de rejoindre dame Margolotta à l'autre bout du monde sans devoir organiser un voyage d'un mois.

Ce roman est assez classique dans sa structure : une invention inconnue hier et qui devient indispensable aujourd'hui, avec un tas d'habitants reproduisant un peu magiquement les mêmes comportements : fascination à regarder passer la machine, enthousiasme débordant en entendant le sifflet, … Pratchett développe aussi les sujets du féminisme et du racisme, avec les revendications sociales des gobelins à être inclus dans la société, l'affirmation de certains nains à se revendiquer .. naines malgré le port de la barbe, et les difficultés que représentent pour certains groupes la perte des traditions ancestrales.

Un roman plutôt agréable dans l'ensemble, même si je ne suis pas personnellement influencé par la magie des trains. Plusieurs petits pincements au coeur également (« tiens, c'est sûrement la dernière fois que je vois X ») qui a du me donner une impression générale de nostalgie qui n'existe sans doute pas pour un lecteur neutre.
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