Est-il réellement nécessaire que je vous refasse mon laïus sur
Pratchett ? Je veux dire, vous avez compris que j'aime
Pratchett d'amour, que je lis tout ce qu'il écrit, que j'aime plus ou moins selon qu'il s'éloigne ou pas du Disque-Monde, limite ce ne serait pas la peine de faire un billet et pourtant vous me voyez là (enfin, vous ne me voyez pas, heureusement d'ailleurs je suis pas coiffée) (oui je suis rarement coiffée, en fait, bon, mais on va faire semblant, hein) vous me voyez là en train d'écrire sur
Roublard, parce que
Roublard m'a surprise. J'aime bien ça, d'ailleurs, être surprise par un roman. Là, déjà, la première surprise, c'était sa parution, je n'en avais pas entendu parler et je l'ai vu sur une table, comme ça, perdu, seul, abandonné, alors forcément je l'ai emmené à la maison, pauvre petit orphelin… Mais je m'égare. Donc oui la première surprise c'était sa parution, la deuxième ça a été son thème.
J'aime
Pratchett dans le Disque-Monde, passionnément. J'ai généralement du mal avec lui dans les autres univers, voire dans le monde réel, parce que je trouve qu'il y manque souvent un grain de folie. Donc j'étais un peu inquiète en commençant ce titre et, en fait, j'avais tort. Parce que
Pratchett s'est surpassé. C'est quasiment crédible (c'est dire!) mais il y a des éléments typiquement Pratchettiens, genre la déesse des égouts avec des griffes de rat, qui font que j'avais ma dose de folie (très nécessaire en ces temps de grisaille). Je me suis attachée au héros (mais pas de trop près, il a les mains baladeuses) et je suis vraiment rentrée dans le roman.
Une surprise, un plaisir, youpi !
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