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Critique de montmartin


Le monde se divise en deux catégories. Ceux qui partent. Et ceux qui restent.

Sacha le narrateur, un écrivain de 40 ans, a quitté Paris pour entamer une nouvelle vie. Il rêve de repos, d'une existence plus vraie. Il s'installe dans un village où il retrouve l'autostoppeur qu'il a connu il y a vingt ans. Marié à Marie, papa d'Augustin, il bricole à droite et à gauche, ni trop souvent ni trop peu, juste ce qu'il faut pour maintenir le juste équilibre, rapporter à la maison sa part de revenus. L'autostoppeur a toujours ce besoin de partir, c'est nécessaire à son équilibre, s'il reste trop souvent sans s'en aller, il étouffe. le goût des rencontres, l'envie de connaître des gens, de voir du pays, d'aller traîner ses guêtres ailleurs.
Il prend des photos des personnes rencontrées pour garder un souvenir et il les envoie à ses proches pour simplement dire qu'il va bien.

Des phrases de quatre ou cinq mots, pas plus, qui donnent de la souplesse et du rythme au récit. Une écriture tranquille comme le cheminement du héros. Une ode aux chemins, aux routes, aux paysages et aux rencontres. Une histoire originale dont on ne connaît pas le nom du personnage principal simplement son surnom « L'autostoppeur ». Un homme qui voyage sans but si ce n'est d'être par les routes, un appel irrésistible.
Un beau récit sur l'éloignement. La quête sans fin d'un homme qui va s'effacer peu à peu. Un roman rempli d'amour, plein de délicatesse et de poésie qui vous donnera envie de prendre votre sac à dos et de partir sur les chemins. Les dernières pages sont magnifiques, un hymne au partage, au rassemblement.
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