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Critique de tiben


Agréablement surpris par le premier roman de l'auteur, je me suis procuré "La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel" dès sa sortie.

Titre à rallonge, couverture colorée, noms des héros peu communs (Providence Dupois et Léo Machin), Romain Puertolas surfe sur la vague du succès du fakir et reprend les mêmes ingrédients. Comment le lui reprocher?

Peut être que j'en attendais trop, peut être que l'effet de surprise a disparu, peut être suis je trop sévère avec l'auteur, mais ce deuxième roman n'est pas à la hauteur du premier pour moi.

L'histoire ne m'a pas envouté, le style m'a parfois énervé (cette insistance à se justifier est rapidement lourde et fatigante) et j'ai eu du mal à savoir ou l'auteur voulait en venir. Je n'ai pas ri contrairement au premier roman.

Pourtant, le style est toujours simple et clair, l'humour présent tout au long du livre (avec plus ou moins de réussite), la lecture rapide et dynamique de part la construction en 4 parties avec de courts chapitres et une alternance de point de vue.

On trouve également de nombreuses références culturelles (Vian, Kundera, Orwell, ...) ou politiques comme dans le fakir (ce dernier est d'ailleurs cité à deux ou trois reprises par l'auteur).

Mais malheureusement j'ai trouvé que Romain Puertolas s'embourbe, s'égare et au final se perd dans les messages.
L'amour, être prêt à tout pour l'amour de sa fille, le "quand on veut on peut", le don d'organe, le combat contre la maladie...
Beaucoup de sujets survolés par l'auteur sans être réellement traités.
Je le regrette d'autant plus que Romain Puertolas a choisi une fin sérieuse et réaliste contrairement au Fakir. Les messages auraient été d'autant plus forts.

"Le plus important est ce en quoi vous croyez. Que cela soit la vérité ou pas. La croyance est parfois plus forte que la vérité. Et puis il faut prendre la vie telle qu'elle est. Avec ses beautés et son plus grand défaut.[...] La mort. Car la mort fait partie de la vie. On a tendance à l'oublier. "

2,5/5
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