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Critique de SunsetAvenue
Ah, comme j'étais contente de me plonger dans l'univers de Piergiogio Pulixi et de découvrir cette magnifique sortie de chez @gallmeister !
On fait la connaissance de deux policières : Mara Rais et Eva Croce. L'une vit à Cagliari en Sardaigne, est séparée du père de sa fille et se voit attribuer un poste de la nouvelle brigade des affaires classées de la police. Sa capacité à fourrer son nez partout et a dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas l'a entraîné dans sa chute et les affaires classées sont loin d'être une promotion. l'autre est une milanaise, a vécu un véritable drame dans sa vie privée et a demandé à être mutée loin de Milan pour prendre du recul. Elles vont donc faire équipe toutes les deux. Et comme si ça ne suffisait pas, on leur demande de rouvrir une vieille enquête sur laquelle, Moreno, un policier atteint d'un cancer a passé toute sa carrière. Cette enquête concerne deux meurtres, qui ont eu lieu à deux époques différentes, mais qui ont des similitudes : une mise en scène très spécifique, très proche d'une scénographie de rituel d'offrande. Et bien sûr, l'ouverture de ce cold case est lié à la disparition d'une jeune fille, Dolores.
Il s'agit d'une histoire découpée en trois parties, avec une première partie assez lente. Cette lenteur est toutefois nécessaire parce qu'elle permet d'installer une ambiance particulière, une ambiance propre à la Sardaigne, une ambiance presque mystique. On découvre une Sardaigne bipolaire avec la Sardaigne impatiente, et Cagliari, la ville où tout va à 100 à l'heure, et la Sardaigne sauvage, naturelle et la région naturelle de Barbagia.
Attention, lenteur ne veut pas dire ennui, bien au contraire. L'auteur instaure un style bien à lui, avec des chapitres courts, des explications sur les rituels et les croyances sardes, des fausses pistes amenées au bon moment... Tout y est pour que le lecteur ne se doute pas un seul instant du dénouement et passe un excellent moment.
Les deux enquetrices sont des personnages que l'on prend plaisir à suivre. Dans cette première partie lente, l'auteur prend le temps de les présenter, de les décrire au lecteur. Et on s'attache à ces deux femmes survoltées, expérimentées et capables de garder leur sang froid en toutes circonstances.
Et même si le dénouement est un peu rapide et déséquilibré face à cette première partie assez longue, l'île des âmes est un polar captivant, presque ensorcelant, qu'on prend plaisir à savourer jusqu'à la dernière page !
Lien : https://youtu.be/CjTvOJld5wM
On fait la connaissance de deux policières : Mara Rais et Eva Croce. L'une vit à Cagliari en Sardaigne, est séparée du père de sa fille et se voit attribuer un poste de la nouvelle brigade des affaires classées de la police. Sa capacité à fourrer son nez partout et a dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas l'a entraîné dans sa chute et les affaires classées sont loin d'être une promotion. l'autre est une milanaise, a vécu un véritable drame dans sa vie privée et a demandé à être mutée loin de Milan pour prendre du recul. Elles vont donc faire équipe toutes les deux. Et comme si ça ne suffisait pas, on leur demande de rouvrir une vieille enquête sur laquelle, Moreno, un policier atteint d'un cancer a passé toute sa carrière. Cette enquête concerne deux meurtres, qui ont eu lieu à deux époques différentes, mais qui ont des similitudes : une mise en scène très spécifique, très proche d'une scénographie de rituel d'offrande. Et bien sûr, l'ouverture de ce cold case est lié à la disparition d'une jeune fille, Dolores.
Il s'agit d'une histoire découpée en trois parties, avec une première partie assez lente. Cette lenteur est toutefois nécessaire parce qu'elle permet d'installer une ambiance particulière, une ambiance propre à la Sardaigne, une ambiance presque mystique. On découvre une Sardaigne bipolaire avec la Sardaigne impatiente, et Cagliari, la ville où tout va à 100 à l'heure, et la Sardaigne sauvage, naturelle et la région naturelle de Barbagia.
Attention, lenteur ne veut pas dire ennui, bien au contraire. L'auteur instaure un style bien à lui, avec des chapitres courts, des explications sur les rituels et les croyances sardes, des fausses pistes amenées au bon moment... Tout y est pour que le lecteur ne se doute pas un seul instant du dénouement et passe un excellent moment.
Les deux enquetrices sont des personnages que l'on prend plaisir à suivre. Dans cette première partie lente, l'auteur prend le temps de les présenter, de les décrire au lecteur. Et on s'attache à ces deux femmes survoltées, expérimentées et capables de garder leur sang froid en toutes circonstances.
Et même si le dénouement est un peu rapide et déséquilibré face à cette première partie assez longue, l'île des âmes est un polar captivant, presque ensorcelant, qu'on prend plaisir à savourer jusqu'à la dernière page !
Lien : https://youtu.be/CjTvOJld5wM
