À la croisée des mondes, tome 3 : Le miroir d'ambre

Fin de la trilogie A la Croisée des mondes et j'en ressors avec un avis mitigé. Guère emballée par les deux premiers tomes, je me suis exhortée à finir, bon gré mal gré, la trilogie. Aussi me fut-il tout de même difficile d'entrer dans l'histoire. Tellement dur que ma notation en tient compte. S'ajoute à cela le sentiment que tout partait dans tous les sens, à tel point que j'en ai perdu qu'elle était le réel fil conducteur, à savoir la Poussière et d'où elle venait. Les différents rythmes pour finir n'ont pas aidé. Les 200 premières pages ont été très longues et là tout d'un coup, tout s'accélère avec une grande bataille qui pourrait être l'issue de la trilogie. Mais non, les événements de cette grande bataille forment un tout brouillon, rapide ( on en parle de l'Autorité qui apparaît dans quelques lignes et pfiou plus rien? ) et au final, il reste quelques chapitres... mais à quoi servent-ils me suis-je dit? Ah mais oui, cette histoire de poussière!
Il y a néanmoins quelques points que j'aie apprécié dans cet ultime tome. La vision de Pullman sur ce que doit être la vie après la mort, pour commencer. le fait que l'on finit la trilogie avec l'apparence des Daemon qui se fixe. L'imagination autour de certains mondes, notamment celui des mulefas. Et bien sûr cette fin qui est loin d'un happy end.
En somme une lecture laborieuse avec pourtant un bon terreau. Dommage!

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