Mon p'tit Loup

Il est des histoires qui sont longues à accoucher et pour certaines personnes, ne peuvent jamais le faire..

Nicolas a su le faire et quel courage !!

La il est question de sa propre intimité, de son corps, sa propre chair.. de son âme ..

Qui sommes nous aux yeux des autres, lorsque « X » (ou un individu proche ou pas d'ailleurs ) s'initie dans votre histoire.. pour en faire « un / des jeux sexuels» .. ?

Et comment accoucher de son histoire, pour en tirer « une force » , d'en témoigner .. et non sans mal.

Mon petit loup, est un livre poignant, sans détours, un livre qu'il est nécessaire de lire ; personne n'est à l'abri de « X » , notamment les enfants, qui sont des proies faciles.

Ne jamais oublier que l'homme peut être un loup pour l'homme..

Force en toi Nicolas et bravo pour cette determination, si nécessaire à exprimer ces souffrances vécus et également des autres récits du livre, tout aussi bouleversantes les unes que les autres.

Amitié Nicolas ; Toi qui a toujours été bienveillant des autres.. je sais pourquoi maintenant ❤️

Ronan

Voici un livre courageux, nécessaire !
Il sait "passer de l'horizon d'un seul, à l'horizon de tous" comme disait Eluard.
Surmonter sa propre souffrance pour aider les autres à le faire aussi. Aider les autres à comprendre pour mieux éviter que de tels crimes aient à nouveau lieu...

Un livre que je n'ai pas pu lire d'une seule traite, une grande respiration de plusieurs jours s' est imposée entre chaque châpitre tant l'intensité des drames vécus est boulversante et insupportable.
La plume est belle et l'auteur courageux de s'exposer ainsi.
Un livre qui assurément vous trottera longtemps dans la tête.
Merci de dénoncer et de nous ouvrir les yeux.

Ce livre témoignage est criant de vérité.
L'auteur ose briser l'omerta autour de l inceste, il en parle de manière authentique.
C'est un récit extrêmement fort, bouleversant....
On voit bien que les victimes sont toujours ignorées par l état, et cette prescription qui est d'une incohérence sachant qu'en moyenne les victimes mettent 16 ans après les faits pour parler...
Merci pour ce récit, pour ma part il pourra servir à d autres victimes qui n ont pas encore osées parler de pouvoir comprendre ce qu'elles traversent, de ne plus se sentir seules....

Merci Nicolas pour cet ouvrage qui nous a tant émus. Merci de nous livrer ton histoire et merci d'aborder la thématique sous ses différents aspects. Merci de contribuer par tes mots à lutter contre ces crimes, qui devraient être imprescriptibles, et merci d'en faire un outil de prévention. On est ensemble.

Merci pour ce témoignage et autres récits sur un sujet aussi essentiel aujourd'hui. En tant que psychologue spécialisée dans les violences sexuelles et incestueuses, les récits du point de vue des victimes doivent se rendre visibles au yeux de notre société qui perpétue le déni de l'inceste et des agressions sexuelles, qui cautionne l'impunité des agresseurs et minimise le drame de ceux celles qui subissent ou ont subi. 

Je me sens très proche du récit de Nicolas et de son combat. Nous sommes frère et soeur de coeur et d'âme. 

Cet ouvrage peut devenir un support pour former et transmettre sur le sujet de l'inceste. Et merci à son titre Mon petit loup d'une chanson poétique de Pierre Perret et avec son soutien. 


Katouchka Collomb van Ditzhuyzen 

Psychologue clinicienne 

Autrice : La face cachée de l'inceste, édition l'harmattan. 

Des récits bouleversants pour le lecteur impuissant devant tant de violence et indélébiles pour les victimes. Bravo et merci d'agir pour que cela cesse !
Une écriture haletante qui témoigne de l'urgence à témoigner et laisse le lecteur à bout de souffle.
Bravo Nicolas PULUHEN pour ce premier ouvrage, on attend la suite avec impatience !

Un livre qui a donné des frissons et fait couler beaucoup de larmes. Pourtant cette vérité qui fait mal doit être dite, criée, hurlée. Les mots sont justes, la réalité est dure à lire, mais elle reste moins éprouvante que ce que les victimes traversent. Merci pour elles. Bravo Nicolas Puluhen pour ce courage et cet engagement qui consolent et rendent moins seuls : vous avez été entendu.

Cadet de trois garçons d'une famille Brestoise, Nicolas est un petit garçon comme tant d'autres. Mais ses parents ont un jour la mauvaise idée d'héberger sous le toit familial un de ses cousins, qui s'avère être un prédateur sexuel. Durant plusieurs années, Nicolas sera abusé sexuellement par l'intrus, expérience traumatisante dont il restera mutique, pris dans l'engrenage du silence et de ses éternels rouages : bloquage, dégoût, culpabilité, honte, incompréhension de ses proches, tabous sociaux, sentiment d'impuissance… Il se réfugiera dans la musique, trouvant un réconfort particulier dans la chanson « Mon p'tit loup » de Pierre Perret, qu'il écoutera en boucle pour survivre.
Devenu adulte, Nicolas va donner le change par sa réussite sociale exemplaire, son positivisme à toute épreuve et sa générosité ostentatoire et sans limite. Aux yeux de ses amis, c'est un « gagnant » qui invite, paye l'addition et organise les fêtes et les réjouissances. C'est aussi un patron modèle qui entretient avec ses collaborateurs et ses employés un rapport fraternel. Cependant, sous le tapis, la poussière s'accumule. Les nuits blanches alcoolisées et cocaïnées s'enchaînent, ainsi qu'une dépression et des idées noires qui l'amèneront à une tentative de suicide. Jusqu'au jour où il décide de parler. Il constate alors la difficulté de sa démarche, et les écueils qui l'accompagnent, particulièrement l'incapacité de ses proches à recevoir son récit. C'est par l'écriture de ce livre et l'engagement pour sa cause par la création d'une association incitant les victimes d'inceste à se libérer par l'écriture sous toutes ses formes qu'il sortira enfin de son marasme, plus vivant que jamais.
Première des cinq nouvelles contenues dans l'ouvrage de Nicolas Puluhen, « Mon p'tit loup », qui donne son titre à l'ouvrage, est l'acte fondateur d'une vocation d'écrivain. Cette vocation entretient avec le traumatisme subi un rapport de sororité. Aurait-il écrit sans cette blessure profonde ? Se serait-il contenté de la vie agréable et divertissante d'un chef d'entreprise audacieux ? C'est une des questions que pose la nouvelle, bien au delà du détail technique. le récit autobiographique de Nicolas Puluhen n'est jamais scabreux ni complaisant. C'est surtout dans l'analyse de son chemin intérieur et du processus quasi schizophrénique qui s'installe qu'il est brillamment mené. Mon p'tit loup est la chronique d'une guérison par l'émancipation et la prise de parole, mais aussi de la découverte en soi d'un continent nouveau.
À travers les mots et les personnages de l'histoire, le lecteur découvre et ressent l'humanité hors normes d'un homme profondément guidé par le goût des autres. Malgré l'aspect forcément intime de l'expérience vécue et subie, Nicolas Pulhuen n'est jamais égocentré, et son introspection littéraire est toujours un relai, une main tendue vers celles et ceux qui ont, au cours de leurs vie, eu la malchance de croiser le chemin d'un prédateur sexuel et restent enfermés dans ses geôles. Qu'on soit une de ces victimes ou simplement un de ces « autres » qui avons tant de mal à entendre leurs mots qui perturbent notre équilibre fragile sur le fil de l'horreur du monde, la lecture de Mon p'tit loup est salutaire et réconfortante au plus haut point.
Lien : https://www.facebook.com/pol..

Un récit, des récits qui alternent subtilement entre réalité et fiction sur le sujet tabou de la pédocriminalité. C'est sans concession que Nicolas nous livre son calvaire et cette lutte acharnée où il décidera de survivre  plutôt que de mourir.  C'est un témoignage rare et poignant sur un phénomène qui gangrène depuis toujours nos sociétés où règnent souvent l'omerta. Il est temps de libérer la parole de tous les "p'tits loups" afin qu'il n'y ait plus d'autre choix que de mettre en place un véritable cadre juridique, une meilleure prévention pour protéger les enfants des violences sexuelles des adultes, eux-mêmes protégés par toute une culture patriarcale et des institutions clairement défaillantes.