Eliza est féministe

Une lecture sympa !

Bien évidemment vous l'aurez compris au titre on parle de féminisme. Mais aussi de représentation de la culture asiatique, de discrimination, d'étiquettes, de liberté d'expression mais aussi de premier amour et des attentes des parents.

Si vous avez aimé "Moxie" de Jennifer Mathieu, vous allez adorer Eliza est féministe !
On est dans le même genre de récit. Où on suit une héroïne se soulever contre le patriarcat. Militer pour l'égalité, pour la justice et qui met en lumière les inégalités présentes au lycée en ne reculant devant rien.

J'ai aimé la dualité des personnages. Ils sont à un âge où ils se cherchent, où ils sont tiraillés entre ce qu'on attend d'eux et ce qu'ils sont réellement.
J'ai aussi bien aimé la romance qui naît également dans cette histoire. Même si j'ai un peu regretter qu'elle soit si source de tracas pour Eliza. Elle est féministe et elle a du mal à concéder qu'elle puisse craquer pour un garçon. J'ai trouvé cette idée dommage et bizarrement exploitée. Elle s'enferme avec ce genre de pensées. le fait que Len lui plaise tant alors qu'elle est sensée le détester et vouloir lui enlever ses privilèges ne la rend pas moins féministe si elle se bat pour ses idées.

En bref, une lecture sympa mais pas inoubliable !

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Eliza en est sure, elle sera la prochaine rédactrice du Clairon : elle y travaille depuis des années et elle est compétente. Sauf que, c'est Len sportif blessé qui est élu par ses camarades. Preuve flagrante du sexisme ambiant du lycée de Willoughby. Eliza fulmine dans son pull gris et pond un billet d'humeur qui sera publié à son insu. A partir de là, les choses s'emballent et la vie de l'école et celle d'Eliza sont bien chahutées.
Alors, oui le titre est nul et non, je ne comprends pas pourquoi "Not here to be liked" a été traduit par cette affirmation d'ado de 13 ans... C'est important de le dire car, si Eliza se revendique féministe, le propos du roman est justement d'interroger le féminisme : Peut-on être pimpante-populaire et féministe? Si je crush sur mec est-ce que je trahis ma cause? Et si? Et si?
En plus d'un propos intelligent mais traité avec finesse et humour, Michelle Quach donne la parole à la communauté asiatique si peu représentée en littérature jeunesse!

J'ai adoré cette lecture sans prise de tête. le personnage d'Éliza, ses convictions, son côté têtu ... m'ont un peu rappelé quelqu'un (moi-même ? ^^)

Ce livre amène une réflexion intéressante sur le féministe et la place des filles à des rôles clés dès le lycée, de la rédaction du journal au bureau des élèves. Des questions qu'on ne se pose pas instinctivement, parce que ce qu'il se passe au lycée peut paraître futile. Mais si ce livre finit entre les mains d'une génération de futures femmes engagées, attendez vous à quelques révolutions à venir.

Le tout sur une note de crush, de romance, d'amitié, autour de quelques verres et matchs de base-ball. La recette parfaitement pour un roman jeunesse engagé mais pas que ... On adore !

Vexée de ne pas avoir été élue rédactrice en chef du journal du lycée (avec raison), Eliza va écrire un pamphlet sur le sexisme de cette décision. Elle méritait plus la place que Len, mais elle est une fille et donc n'a pas été élue. Sauf que cet article qu'elle écrit pour elle-même, parce qu'elle est touchée, quelqu'un va s'amuser à le publier dans le journal du lycée et les choses vont s'emballer.

C'était une lecture géniale, beaucoup de questions sont posées sur ce qu'est le féminisme, sur les combats, les valeurs etc., mais on touche aussi à des sujets dont on n'entends moins parler. Par exemple la place des femmes féministes non activistes qui, malgré leur silence, font partie intégrante du combat et ne devrait pas être invisibilisée. On voit aussi les questions du « peut-on se maquiller et être féministe, peut-on aimer un mec et être féministe ? ». Qu'est-ce qui fait de nous des féministes au fond ?

Ce livre aborde plein de thèmes et sujets importants, et pas seulement autour du féminisme, mais également du racisme, de la place des femmes racisées, de l'immigration. J'ai trouvé certains passages profonds et on n'obtient pas toujours de réponses mais ça laisse la place à la réflexion.

J'ai beaucoup aimé Eliza, même si au début j'ai trouvé que son combat bien que juste partait peut-être pas de la bonne façon, mais le combat en lui même était très important. Eliza soulevait des questions importantes, faisait réfléchir les gens de son lycée, ouvrait au débat et changeait les choses (qu'elle veuille ou non se retrouver à cette place). Elle se pose beaucoup de question et n'est pas sans défaut, elle peut beaucoup juger les autres, mais elle se remet en question elle aussi, petit à petit. Elle ne mérite pas tout ce qu'elle peut se prendre dans la tronche. J'ai beaucoup aimé aussi sa relation avec sa meilleure amie Winona et sa nouvelle relation avec Séréna qui montre un autre visage du féminisme (même si elle peut ne pas prendre les bons chemins) en expliquant qu'elle doit faire beaucoup plus d'efforts que les autres et surtout que les mecs pour être acceptée, et que malgré le fait qu'elle soit populaire, elle aussi peut être féministe, bien sûr.

La relation d'Eliza et Len est mignonne, sans qu'elle ne m'ait beaucoup touché, ce que j'ai aimé surtout c'était les questions que ça posait (encore une fois). Et aussi des fois leurs façons de s'envoyer des piques et de se taquiner, ça c'était mignon.

En bref, le livre m'a beaucoup plu, la fin également, et j'ai passé un très bon moment de lecture avec des personnages que j'ai trouvé attachant, des questionnements intéressants, des rebondissements que je n'ai pas forcément vu venir. Une belle histoire.
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Déjà c'est un roman dense ! Généralement, je lis très rapidement ce genre de roman de société mais celui-ci a été plus compliqué.
Le premier point intéressant est que l'histoire se déroule aux Etats-Unis dans une famille vietnamienne et dans un lycée essentiellement constitué de jeunes Asiatiques et surtout Coréens. Donc on découvre cette culture et les histoires d'émigrations des familles.
La part du journalisme est aussi intéressante même si ce n'est qu'un prétexte dans le récit. Ce n'est pas un documentaire sur le journalisme car à part la distribution des rôles dans le journal et les grandes valeurs d'un journal, on survole très légèrement le processus de création, d'écriture, de publication …

Dans le moins bien, j'ai trouvé que l'approche féministe était assez cliché. Toutefois, les personnages ont des avis différents sur la question ce qui fait réfléchir le lecteur sur sa position à lui. C'est intéressant pour apporter le débat chez les jeunes.
La romance était prévisible dès le début… Et j'ai eu en horreur toutes ces histoires de « t'es ma copine », « t'es plus ma copine », « je t'aime mais en fait je ne sais pas… ». Ça m'a vraiment gonflé même si c'était réaliste dans le contexte.

Je suis vraiment mitigé par cette lecture, je l'ai trouvé intéressante mais aussi longue. Et surtout, j'ai lu des histoires féministes plus intéressantes de celle-ci.

Quelle bonne comédie romantique, j'ai adoré ! En plus, la couverture est superbe et le résumé donne bien envie.

J'ai adoré suivre Eliza qui se sent très vite dépassée par les événements qu'elle a déclenché sans faire exprès. C'est très frais, on rit souvent de la situation ou des dialogues. Tous les personnages sont chouettes et j'ai beaucoup aimé les découvrir.

Malgré tout, on aborde vraiment des sujets importants et d'une bonne manière je trouve. Les dialogues sont réfléchis et ce qu'on en dit est intéressant et nous pousse nous aussi à la réflexion.

On parle principalement de féminisme et de patriarcat. Mais on aborde aussi le sexisme, le regard des autres, l'amitié, les réseaux sociaux, les attentes des parents, l'immigration,...

J'ai aussi beaucoup aimé découvrir les immigrés venant d'Asie dans une ville américaine. Découvrir comment ils vivent, s'organisent, se voit entre eux,... en étant américain mais en gardant toujours ses racines.

J'ai vraiment passé un très bon moment et ça fait du bien aussi de réfléchir à ces thématiques. Je ne peux que vous conseiller de le lire.

Dans ce roman, on suit Eliza qui, étant la plus qualifiée pour le poste, aurait dû être rédactrice en chef du journal du lycée. Mais voilà, le poste revient à Len Dimartile, ancien joueur de base ball blessé. Eliza décide alors de mener une révolution au sein du lycée et de faire entendre sa voix afin de récupérer le poste.

Honnêtement, je ne sais pas trop quoi en penser. D'un côté, j'ai trouvé que le début de l'histoire était vraiment bien ficelé, le milieu un peu ennuyant et la fin étrangement captivante...

Dans Eliza est féministe nous suivons deux adolescents très stéréotypés :
- Eliza, une ado très intelligente mais peu populaire qui néglige son apparence et travaille au journal de son lycée.
- Len, sportif en convalescence, grand, beau et populaire.

Forcément, ils se détestent ! Surtout depuis que Len a été nommé, à la place d'Eliza, rédacteur en chef du Clairon, le journal du lycée...

Cela vous semble cliché ? Vous avez l'impression de lire le synopsis d'un énième feuilleton de Noël ? Vous avez raison, parce que ça l'est !

Je ne comprends pas l'intérêt du livre... Les motivations d'Eliza sont ridicules. Pour correspondre à un tag inscrit sur son casier et par fierté, elle se revendique féministe. Elle finit par, - spoil sans en être un - tomber amoureuse du garçon qui lui a pris sa place.

Tout est cliché dans le scénario :
- L'intello revêche devient une bombe pour plaire.
- le sportif n'est finalement pas si con que ça (il lit de la littérature française) et a plein de fêlures.

Le récit est parsemé de questions stupides " Si je suis féministe, je peux avoir envie d'embrasser un garçon ? "

Le seul aspect positif du roman : une histoire centrée sur des personnages d'origine asiatique (Japon/Chine/Vietnam/Corée) qui propose donc un point de vue et des problématiques que l'on ne retrouve pas forcément dans la littérature jeunesse actuellement. de plus, l'histoire des immigrés asiatiques aux Etats Unis est abordée, ce qui est intéressant.

Pour le reste, c'est oubliable...

Eliza est une adolescente intelligente et très sérieuse qui espère depuis des années accéder au poste de rédactrice en chef du journal du lycée. Elle est la plus expérimentée et la plus qualifiée pour le job, mais c'est après un vote que sera désigné le lauréat.
Eliza pensait être la seule candidate, mais voilà qu'au dernier moment Len DiMartile, sportif blessé qui a seulement rejoint le journal depuis moins d'un an, a décidé d'être également candidat. Eliza est très compétente mais l'attitude de Len est plus cool et c'est finalement lui qui est élu pour être le futur rédacteur en chef.
Se sentant victime d'une injustice, Eliza écrit à chaud un article féministe et cinglant pour dénoncer le sexisme de cette nomination. Un pamphlet qui n'est pas destiné à être publié, mais qui permet à Eliza de vider son sac…
Mais le lendemain, l'article est en ligne et malgré elle Eliza se retrouve à la tête d'un mouvement qui dénonce « le patriarcat bien présent » dans le lycée.
Ce premier roman de l'Américaine Michelle Quach, est bien plus profond qu'on pourrait le penser. Il invite le lecteur à se poser des questions autour du féminisme, mais aussi autour de la diversité ethnique et culturelle des États-Unis. Eliza, tout comme son auteure, est sino-vietnamo-américaine.
Cette lecture m'a également permis de découvrir le bubble tea… boisson dont je n'avais jamais entendu parler !

Merci Masse Critique Babelio et Gallimard pour cette belle découverte
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Eliza aurait dû être élue rédactrice en chef du journal du lycée, cela faisait un an qu'elle s'impliquait à fond et jusqu'à la veille de l'élection il n'y avait pas d'autre candidat. Alors quand c'est un jeune homme, ancien sportif, qui remporte l'élection alors que jusque là il était plutôt en retrait dans l'équipe de rédaction, elle le prend très mal. Elle écrit un texte à chaud qui va malencontreusement se retrouver à la une du journal du lycée. Quelqu'un d'autre l'a posté mais elle va se retrouver la cible de toutes les critiques et être marginalisée jusqu'à ce qu'une autre jeune fille, populaire elle, la défende et mette à son tour le féminisme sur le devant de la scène. Cela ressemble d'ailleurs plus à un effet de mode car elle n'y connaît pas grand chose mais tout le monde la suit et cela fait rapidement boule de neige.
Ce roman est quelque peu décevant car le titre laisse croire que le féminisme est le centre du propos alors que finalement c'est presque plutôt l'histoire d'amour. En même temps celle-ci est bien amenée même si archi prévisible et elle aussi prétexte à nombre questionnements sur la question du féminisme de la part de l'héroïne ainsi que de ceux qui l'entourent.
Il est aussi question d'intersectionnalité dans ce livre car Eliza est d'origine asiatique (chinoise et vietnamienne), de nombreux autres élèves le sont aussi et sa meilleure amie est afro américaine. le récit traite également la question de la récupération d'un mouvement, du jugement que l'on porte sur les autres, de nos a priori. Il est aussi intéressant car à travers l'histoire familiale d'Eliza et de ces camarades de classe, il aborde aussi un peu la question de l'immigration asiatique. Sa soeur et elle sont de prime abord assez dissemblables mais elles vont malgré tout réussir à se rapproche. Sa mère semble dure et elle a des idées un peu datées, il faut dire qu'elle a grandi dans une autre culture et que son enfance et sa vie ont été très différentes de celle d'Eliza.
Tous ces points en font un roman malgré tout intéressant et qui pose des questions pertinentes. Les positions de chacun vont évoluer et les personnages grandir tout au long du récit. L'histoire d'amour quant à elle est plutôt mignonne même si elle prend au final beaucoup de place dans le récit.