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Critique de christinebeausson


Une BD « évadés du harem » présentée comme étant une adaptation d'un roman de Pierre Loti, écrivain lu dans mes jeunes années, « les désenchantées » titre lu il y a bien longtemps déjà, ce qu'il m'en reste, la magie de Stamboul, les odeurs et les saveurs de l'Orient, un vague sentiment de béatitude qui demandera à être revécu.
Il faut donc commencer par le début… une relecture des désenchantées.
Ceci fait, les yeux encore rougis par l'émotion et la grâce de l'écriture de Pierre Loti me voici donc prête pour en lire la version BD.
J'ai donc quitté « les désenchantées » : Zeyneb, Mélek et Djénane … paru en juillet 1906, pour rencontrer : Zennour, Neyr (Nouryé) et Leyla (Marie Lera) qui ont fui Constantinople le 8 janvier 1906.

La transition est difficile car même si le thème abordé est le même, le sort des femmes vivant à Stamboul, ces femmes des harems cloîtrées dans ces lieux mystérieux … la résultante de la situation est tout à fait différente.
Cette BD a deux composantes …
Comme elles sont désenchantées, ces femmes qui rêvent de liberté et d'une vie sociale libérée de contraintes, ces femmes qui inspirent Pierre Loti et crient leur désespoir d'une vie vide de sens …
Comme elles sont courageuses, ces femmes qui choisissent la fuite à travers l'Europe pour connaître enfin une vie libérée des servitudes du harem …
Ces deux histoires sont certes juxtaposées dans le scénario, mais dans quel but ?
Même le dossier explicatif de fin de volume ne nous en révèle pas les liens.
Quel dommage !
Si seulement le récit ne se contentait pas seulement de nous révéler le sort des exilées sans même y mettre les formes nécessaires à une certaine empathie.
C'est vraiment une explication clinique des faits !
De plus le croquis n'est pas plus emprunt de chaleur avec ces traits gras, grisâtres et peu expressifs.
Quel dommage !
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