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Critique de jfponge


Une fête foraine, l'Uni-Park, sur l'emplacement de ce qui deviendra plus tard le Jardin Zoophilique. Au beau milieu de ce décor foiredutrônesque, où l'Alpinic-Railway voisine avec l'inénarrable Palace de la Rigolade, un étrange tombeau, gardé par l'irréductible Mouilleminche qui refuse obstinément de vendre son terrain. Tel est le décor au milieu duquel navigue notre ami Pierrot, amateur de petits boulots et de jolies filles, et ses amis Petit-Pouce et Paradis. Il tombe amoureux de la belle Yvonne, la fille du patron, qui hélas aime Paradis et se fiche pas mal des bonnes manières de notre héros au coeur d'artichaut. Pas facile tout ça, quand on n'a pas un rond en poche et seulement ses yeux pour pleurer. Qu'il est étrange le petit monde de Raymond Queneau, ses personnages mêlant candeur et moquerie, son langage où surgissent ici ou là des incongruités grammaticales, des mots qui n'existent même pas. Et pourtant, qu'il est vrai ! À la lecture de "Pierrot mon ami" les fans de Daniel Pennac découvriront une filiation évidente, sans toutefois les trouvailles de langage qui font florès chez Raymond Queneau, Boris Vian et autres membres du célèbre "Collège de Pataphysique". Raymond Queneau a fait école, et c'est tant mieux pour la langue française, qui a bien besoin d'être "décrassée", et pour notre plaisir de lecteur. À déguster sans modération...
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