AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Chocolatiine


- Keskecékselivre?, me demandai-je au bout de quelques pages.
Nous sommes à Paris, où Jeanne Lalochère dépose sa fille Zazie à tonton Gabriel, afin de passer quelques jours avec son jules. La mouflette, elle cause avec un langage de charretier et elle ne s'intéresse qu'à une seule et unique chose : le métro (ah, et peut-être aussi les bloudjinnes). Seulement, mes pov' zamis, vlàtipa qu'l'métro, eh ben yé en grève, ouais, une fois n'est pas coutume, en grève !
Alors elle est déçue, la môme, mais elle va quand même faire de jolies balades dans Paris, avec un satyre, avec son tonton Gabriel et Charles le taximan, et Fédor Balanovitch dans son bus à touristes, et la veuve Mouaque, et Trouscaillon, et... et... Au bout de deux jours, elle aura vieilli.

Bon, vous l'aurez compris, Zazie dans le métro, c'est du grand n'importe quoi. C'est écrit tantôt dans un superbe argot, tantôt dans le français le plus raffiné (raffiné mon cul, s'écrirait Zazie). L'histoire suit son drôle de cours et nous, on se mare bien (avec un seule erre, visiblement), même si on a parfois du mal à tout comprendre.
Mention spéciale à "Ltipstu", premier mot du chapitre V, que j'ai dû relire à plusieurs reprises à voix haute avant de saisir que cela signifiait "Le type se tut".
Chapeau bas, monsieur Queneau, j'ai passé un excellent moment avec ce roman !
Commenter  J’apprécie          233



Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}