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Critique de Ana_Kronik


Un livre que l'on sent sincère et en même temps, il m'a un peu déçu, sans doute parce que j'aime bien l'auteure.
J'accompagne régulièrement aux Quinze-Vingts une proche également atteinte d'un double glaucome. Laquelle, contrairement à Elisabeth Quin, n'a pas eu la chance de s'en tirer avec une indolore intervention au laser. C'est lourd.
Le livre explore trois pistes, mais s'arrête en chemin. La plus utile me semble t'il serait le côté médical, insidieux de la maladie. Quelques phrases justes sur la position respective du patient et du médecin sachant. Sur la différence de traitement entre ville et campagne. (Un petit mot lucide sur le privilège d'avoir été opérée par le pr. Beaudouin en personne, eût été le bienvenu).
Ensuite, les digressions philosophiques éparpillées et au final banales, parmi une série de références culturelles qui m'ont paru fourre-tout.
Et pour finir, l'évolution psychologique du malade vis-à-vis de sa maladie. Ici elle se résume à l'angoisse de voir son compagnon quitter une femme aveugle. Je m'attendais à mieux.
Restent quelques jolies formules qui soulignent la distance, la politesse du désespoir, comme celle-ci: "regarder la maladie en fa(r)ce".

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