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Citations sur La nuit se lève (97)

Le peintre André Marchand, qui vivait en symbiose avec la nature, se sentait perçu par elle : « Dans une forêt, j’ai senti à plusieurs reprises que ce n’était pas moi qui regardais la forêt. J’ai senti, certains jours, que c’étaient les arbres qui me regardaient, qui me parlaient… Moi j’étais là, écoutant… Je crois que le peintre doit être transpercé par l’univers et non vouloir le transpercer… »
Absorbé, accueilli, mobile dans l’immobile, dissous dans la splendeur calme.
Marchand d’harmonie.
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Je me crois prête pour l'opération chirurgicale. Pourtant, quel geste ! Une incision dans votre oeil palpitant, aussi vulnérable qu'un jeune oeuf mollet.
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L'oeil est une formidable machine à gaffes. J'en redemande: elle allège les choses, donne du courage permet de regarder la maladie en fa(r)ce.
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La vue va de soi, jusqu’au jour où quelque chose se détraque dans ce petit cosmos conjonctif et moléculaire de sept grammes, objet parfait et miraculeux, nécessitant si peu d’entretien qu’on ne pense jamais à lui.
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Voir sans être vu : un rêve de petit garçon. Serait-ce un marché acceptable pour un aveugle ?
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L'obstination est une leçon et une direction.
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Mal voir, c'est perdre du temps et devoir toujours prendre de la vitesse ce qui peut constituer un danger ; c'est vivre la rue comme un jeu vidéo, avec des snipers embusqués qu'il faut apercevoir à temps.
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Ne va pas où mène le sentier, va plutôt où il n'y a pas de sentier et laisse ta trace.
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Je m'étais juré de faire un sort aux ophtalmologues qui m'ont maltraitée depuis dix ans dans même y penser, par machisme, habitude ou perversité. A 90%, des hommes. Tel ponte, ancien ophtalmologue des armées, dont vous sollicitez l'avis, et qui vous brise en deux : vous arrivez chez lui en état de quasi-prosternation, votre énorme dossier sous le bras, dégoulinant de déférences, navrée de gâcher les précieuses minutes de l'oracle ; le type sanglé dans un costume trois pièces, fier de ses souliers glacés comme des soleils, vous signifie qu'il n'écoute pas vos élucubrations de greluche, feuillette vos documents avec lassitude, vous ordonne de vous asseoir pour examiner votre nerf optique, lève les yeux au ciel lorsque vous vous cognez dans le tabouret, et positionnez mal votre menton ; là, le type hurle comme un possédé " détendez-vous !!! Et posez correctement votre menton !!". Comment trouver la force d'éclater de rire et de le planter là ? Vous êtes à sa merci. Alors vous craquez, et fondez en larmes ; il détourne le regard, sali par votre faiblesse.
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Je ruse pour vivre "malgré ça", et empêcher la maladie de me bouffer la tête, de coloniser chaque moment d'abandon ou de gaieté. La contenir afin qu'elle ne corrode pas le présent.
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