Un jeune garçon n'en peut plus de voir ce père instituteur faire le clown à tout bout de champ: les fêtes de fin d'année, les goûters de Noël, les anniversaires... Il suffit d'un appel pour qu'il soit prêt, délaisse un samedi en famille, parte, aille faire le clown et revienne quelque peu enivré.
Puis un jour, au cours d'une sortie au cinéma, une sortie bien particulière puisqu'on y projetait "Le pont", il est temps pour le narrateur de savoir, oui connaître l'histoire , connaître le pourquoi des fêlures de son père. Et là nous partons dans une autre histoire, celle de la Seconde Guerre, celle de la Résistance, celle de la peur, une autre histoire qui explique celle d'aujourd'hui.
J'ai eu un petit moment d'adaptation nécessaire à l'écriture de
Michel Quint mais passées ces premières pages, j'ai été happée par l'histoire, la tragédie de l'histoire et émue par cet homme, ce père, qui portera toute sa vie la dette (la cicatrice) de la guère, la mémoire de l'horreur. C'est aussi un hommage aux Grandes actions de Résistance des anonymes (ou presque).
C'est un livre d'une soixantaine de pages. C'est donc un livre très vite lu. J'ai re-parcouru de nombreux passages avec émotion. Bref, je vous en recommande la lecture.
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